Sur nos murs, des affiches rouges rendent hommage à quelques grandes figures de la Commune.
Dans le présent billet, il en manque, notamment Lefrançais dont l'autobiographie est formidable, Franquel qui fait l'objet d'un livre récemment sorti, Flourens, Vuillaume et ses carnets rouge et bien d'autres.
Pour nous, la Commune, c'est d'abord des voix de révolutionnaires survivants du carnage versaillais qui témoignent dans des livres. C'est un peu comme la guerre d'Espagne, une révolution sociale écrasée par une féroce bourgeoisie qui n'hésite jamais à employer tous les moyens, surtout les pires, pour conserver sa position dominante et ses privilèges.
La Commune, c'est une mémoire vivante qui rappelle que nos rares droits sociaux et politiques n'ont jamais été octroyés à l'issue d'un fructueux dialogue entre partenaires sociaux, mais qu'il a fallu aller les arracher de haute lutte !
Thiers, Franco, Pétain, Moch, Valls, Macron...
Commentaires
Il manque la figure de tous ces milliers d'anonymes éparpillés dans des fosses "COMMUNE"...
Que vive leur mémoire contre cette "Histoire officielle" qui efface tous les mouvements populaires des récits historiques.
"Il ne me reste maintenant qu'à pousser avec vous le grand cri: "Ça ira" pour les hommes et les peuples, pensant que l'homme est un monde qui vaut des fois les mondes et que les plus ardentes ambitions dont celles qui ont eu l'orgueil de l'Anonymat."
Modigliani, 1919.
Merci Robert pour cette belle citation que je lis pour la première fois.