«A l'époque où j'étais interne, le patron affichait déjà son gout pour les cabriolets luxueux. Tout le monde à l'hôpital savait qu'il n'exerçait pas ses fonctions de chef de service à plein temps, et déléguait à ses assistants la gestion de l'étage pour mieux s'occuper de sa clinique privée qu'il avait fait construire (...) Son poste à l'hôpital, ses amitiés politiques locales, ainsi que les restrictions budgétaires du service public, lui avaient servi à manœuvrer pour doter sa clinique d'appareils de dernière génération hyper-sophistiqués, quand le service hospitalier qu'il était censé de diriger s'enfonçait année après année dans le dénuement.»
vendredi 23 avril 2010