Mais le temps est passé, et en ces années 90, si la vieille bâtisse garde des traces de sa splendeur, elle abrite désormais toutes les couches sociales de la population.

Aussi, l'histoire de cet immeuble se confond avec la vie de ses résidents et celle du pays depuis les années 30.

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Nous découvrons une société égyptienne inédite, complexe et attachante où Dieu, le sexe et l'argent occupent une place omniprésente sur fond d'extrême pauvreté, d'hypocrisie des mœurs, de corruption sociale et politique, de dictature policière, d'islamisation, le tout dans un mélange étonnant de modernité et d'archaïsme.

L'auteur ne porte à aucun moment de jugement. Il se contente de décrire, non sans humour, les résidents et les situations dans lesquelles ils se débattent . Des personnages qui sont familiers, voisins, les uns des autres et qui pourtant, ne se comprennent pas toujours tant leur compréhension respective du temps et de la vie est différente.

Nous avons aimé ce roman qui se lit finalement comme un conte légendaire et qui également permet de comprendre certains destins humains quand la misère, la corruption et l'injustice sont telles qu'elles peuvent conduire au pire...