un parti de gauche vraiment écolo...

un léger décalage...

Billet

La députée Martine Billard quitte les Verts pour rejoindre le Parti de Gauche, ainsi que le décroissant Paul Ariès, directeur du Sarkophage.

pdg.jpg On vous recommande la lecture de son billet intitulé "Pourquoi je démissionne des Verts"

"J’ai décidé de démissionner aujourd’hui d’une organisation dont le projet n’a plus que de lointains rapports avec celui auquel j’avais adhéré il y a 16 ans. A cela, il y a 3 raisons majeures :

1/ l’incompréhension des réalités du monde du travail

2/ un parti de plus en plus institutionnel

3/ l’effacement du clivage droite/gauche"

Décidément, le virage pris par les Verts sous l'impulsion de D. Cohn Bendit n'a pas fait l'unanimité. Il est vrai que les Verts ressemblent de plus en plus à Génération Ecologie de Brice Lalonde...

L'arrivée de ces militants va permettre d'aller plus au fond dans la planification écologique défendue depuis sa création par le parti de gauche...

Commentaires

1. Le jeudi 9 juillet 2009, 08:43 par Etiam Rides

Comme quoi, la dérive droitière ne touche pas que le PS. Elle s'est même manifestée avec beaucoup plus de virulence chez les Verts, qui sont arrivés à faire une campagne ni gauche-ni-droite sous la direction de Cohn-Bendit.

Les mêmes causes produisant les mêmes effet, le parti de gauche n'a pas fini d'enregistrer les ralliements de la gauche de ces deux partis.

2. Le jeudi 9 juillet 2009, 09:40 par pas perdus

Les choses se débloquent et avancent.

3. Le jeudi 9 juillet 2009, 17:14 par Rébus

Cohn Bendit qui veut arrêter les clowneries avec le PS, ce type est clairement un allié objectif de la droite.
J'avais apprécié Martine Billard notamment pour Hadopi,son positionnement actuel renforce cette appréciation

4. Le jeudi 9 juillet 2009, 18:45 par pas perdus

j'ai vu sa déclaration sur la télé de gauche

5. Le vendredi 10 juillet 2009, 00:47 par Mancioday

L'effacement du clivage droite/gauche ne veut pas forcément dire "dérive droitière". Il faut de toute évidence sortir du bipartisme, on en a besoin, surtout en période de crise mais pas à n'importe quel prix...

6. Le vendredi 10 juillet 2009, 08:25 par pas perdus

Sortir du bipartisme oui, mais pas du clivage gauche droite... sinon je ne suis pas convaincu par tes arguments par rapport à la crise... Le gouvernement Fillon comme ses prédécesseurs jusqu'à 2002 appauvri l'Etat en menant une politique clientéliste et néo-libérale.

7. Le vendredi 10 juillet 2009, 08:58 par Etiam Rides

@ Mancioday

L'effacement du clivage gauche/droite joue en faveur de l'idéologie dominante, des réflexes de la classe politique, qui sont largement marqués par les idéologies libérales et / ou conservatrices. De fait, pour un parti de gauche, proclamer la rupture de cette ligne, c'est faire collectivement le grand pas vers leur droite (que certains ont déjà fait individuellement).

Et oui, il faut sortir du bipartisme, parce que réduire les débats intellectuels et politiques du pays à l'UMP et au PS, c'est le meilleur moyen de faire s'envoler les taux d'abstention...

8. Le samedi 11 juillet 2009, 20:54 par jmfayard

Honnêtement ça me fait marrer de voir le parti de gauche se croire à la pointe du progrès en "inventant" le concept de planification écologique... assez surréaliste alors que même la droite européenne a compris ça depuis des années (Merkel a négocié le traité de Kyoto en tant que ministre de l'environnement de la première puissance européenne) et est depuis longtemps passée aux travaux pratiques. Qu'il faille critiquer les détails concrets de sa mise en oeuvre (quel pourcentage d'agrocarburants, ...) cent fois oui, mais on a dépassé le stade où il faut en défendre le principe - autant enfoncer des portes ouvertes...

9. Le dimanche 12 juillet 2009, 15:40 par Marie-Georges Profonde

@jmfayard La question n'est pas de savoir qui a inventé l'idée mais de réfléchir à des modalités qui rende cette planification véritablement opérante dans le domaine environnemental et social. L'écologie n'est pas un bienfait "en soi" : la place qu'on lui accorde aujourd'hui dans notre système néolibéral n'est qu'un leurre de défense d'environnement qui cache une réflexion sur les bénéfices à court terme que peuvent tirer les entreprises de la conscience écologique grandissante chez leurs clients euh pardon chez les citoyens. Je ne suis donc pas rassurée de voir une planification écologique mise en place par les pro-européens néolibéraux actuels. Le clivage gauche-droite est une réalité puisqu'il s'agit de savoir si l'on fait de la notion d'écologie une plus-value ou un moyen de défendre l'environnement au risque (pour les entreprises qui ont saisi ce créneau à tous bouts de champ) de faire prévaloir ce dernier sur certains gains économiques.
Actuellement, on voit bien ce que ça donne, l'écologie de droite : la France qui condamne vaguement la destruction de la forêt amazonienne puis Sarkozy qui se précipite au Pérou pour signer des accords commerciaux avec les entreprises responsables de cette destruction !

10. Le dimanche 12 juillet 2009, 18:59 par jmfayard

Très bien Marie-George, ça ne peut pas faire de mal à quiconque de réfléchir à l'heure actuelle.

Où en est cette réflexion sur les modalités ?
C'est consultable quelque part ? en cours ? autre ?

11. Le mercredi 15 juillet 2009, 17:05 par pas perdus

Mjfayard, Pour répondre à la question que tu poses à Marie-Georges, il y a des infos sur le site du parti de gauche