Hold-uPS, arnaques et trahisons

un léger décalage...

Billet

Décidément, il n'y en a que pour le parti socialiste dans les médias : les sarkommissaires Rocard et Ferrand, le rapprochement Aubry-Royal, les primaires, La Rochelle, l'OPD... et maintenant un bouquin sur la prise du parti par Aubry.

On pourrait se féliciter que le PS vole la vedette à Sarkozy ! Hélas, il n'y est question que de turpitudes.

Ce bouquin peut être utile à celles et ceux qui croient encore au débat d'idées, à la démocratie interne, au non cumul des mandats, ou au fait que ce sont les militants qui font le parti socialiste, et autres illusions du même acabit...

Avant, on conseille la lecture du "Jour des tricheurs". Le fondateur du parti de gauche revient sur certains épisodes ubuesques , et surtout analyse cette comédie tragique dont les conséquences dépassent les querelles de courants et d'éléphants :

"notre vie militante nous est volée, mais le parti lui-même devient imperméable à la société et aux débats de ligne quand ils traversent toute la sphère de la gauche. Ainsi la ligne social démocrate, puis la ligne démocrate se sont imposées au Parti socialiste sans débat. Insidieusement, à travers des dirigeants qui la portent sans pouvoir jamais être atteints. Car quand on vote, autant chanter sous la lune. Ainsi le vote qui a tué l’unité du Parti socialiste, celui sur le référendum de 2005 n’est-il pas un vote mais juste un putsch."

Pour avoir vécu cette comédie et quitté le navire après la présidentielle de 95, on ne lira même pas ce bouquin. On n'y apprendrait rien et puis, on soupçonne le coup politique... et la main de l'Elysée pour achever une bête déjà à terre.

D'ailleurs, l'épisode des primaires montre combien militants et sympathisants socialistes n'ont guère confiance en leur propre parti, en sa capacité à renouveler ses pratiques et à inventer un nouveau projet de société pour battre la droite sarkozyste.

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Commentaires

1. Le vendredi 11 septembre 2009, 22:30 par Lucien Aymard

Les Pauvres Socialistes n'ont à proposer que des désagréments tant leurs querelles intestines sentent mauvais. Les pauvres.
Béa et Lucien

2. Le samedi 12 septembre 2009, 20:41 par pas perdus

Vous avez raison, c'est pitoyable ce qu'est devenu ce parti tant au niveau des idées qu'au niveau des pratiques.