Ayrault, apôtre de la souplesse dominicale

Depuis la remise du rapport Bailly et les déclarations du 1er ministre, la France patronale jubile :

• les Bricoleurs du dimanche ont le sourire relate le NouvelObs,
• Ayrault prêt à assouplir et à étendre le travail du dimanche sans le généraliser se félicite Les Echos,
• comment généraliser sans le dire grâce au rapport Bailly ironise L'Expansion,
• Bailly prône la souplesse analyse Le Figaro,
• ou, Marisol Touraine prône "plus de souplesse" relève Le Parisien.

Les médias dominants inféodés à l'oligarchie avaient préparé les esprits au renoncement du gouvernement à réaffirmer la règle du repos dominical. D'ailleurs, je recommande la lecture d'un article du Monde, « Je me demande si nous pourrions garder notre maison » qui reprend les propos de 4 salariés de magasins de bricolage favorables au travail dominical. C'est l'archétype de l'article faussement objectif qui fait l'impasse sur des faits qui permettent de relativiser l'adhésion de ces salariés au travail dominical, de pointer le coup du capital, voire de relever la complicité du gouvernement Ayrault avec le monde de la finance.

A aucun moment, la journaliste n'éclaire le contexte social, ni ne souligne le bas niveau des salaires de ces travailleurs malgré des postes à responsabilités. Elle n'informe pas non plus que certains d'entre eux ont les Mulliez comme patrons, milliardaires et évadés fiscaux impunis...

Quoi qu'il en soit, il ressort de ce dossier que le gouvernement a cédé - une fois de plus - aux diktats du patronat comme le souligne le communiqué du parti de gauche. Un motif de plus pour ne plus voter pour le parti dit socialiste...