Un tribunal d'exception de l'armée américaine a condamné Salim Ahmed Hamdan, l'ancien chauffeur de Ben Laden, à 5 ans et demi de prison . Cet individu aussi intégriste et fanatique que son maître devrait être remis en liberté puisqu'il a été détenu plus de 6 ans.
Or, les Etats-Unis le considèrent comme un "ennemi combattant", une notion qui permet d'incarcérer, sans décision de justice, n'importe quel suspect au nom de la lutte contre le terrorisme.
Il ne s'agit pas d'être naïf, mais une démocratie peut-elle, sans renier ses principes ni mettre en péril les libertés qu'elle est censée défendre, utiliser les mêmes moyens que ses ennemis ?