Parfois, la lecture d'un roman entre en résonance avec l'actualité. C'est le cas de ce roman sur un homme face à la maladie et aux défaillances de son corps.
Première coïncidence : en lisant Un homme a éclaté l'affaire Chantal Sébire. Cette femme atteinte d'une maladie incurable demandait aux autorités françaises le droit de mourir sous assistance médicale.
Deuxième coïncidence : le soir même de son décès, on apprenait celui de l'écrivain belge Hugo Claus, qui avait décidé de mettre un terme à sa vie, par euthanasie active, pour échapper à l'irrémédiable déchéance annoncée par la maladie d'Alzheimer. Sur cette question très sensible, la Belgique semble plus progressiste que la France.