« Il regarde le papier, mais il ne lit pas. Il ne veut pas signer. Tout à coup, il est plein d'une haine incroyable en repensant aux trente dernières années de sa vie, passées à combattre les pires ordures de la société. Ce travail est tout ce qu'il a parce qu'il lui a tout pris. Rideau. Dès qu'il aura inscrit son nom sur ces documents, il ne lui restera plus rien. Il ne s'est pas enrichi comme beaucoup de ses collègues (...). Rien. Il ne lui restera qu'une misérable pension qui connaîtra une dévalorisation incessante et qui, au bout d'un moment, ne lui permettra même plus de se maintenir à flot. »