Les élections régionales et départementales auront lieu les deux prochains week-ends. L'abstention risque d'être importante, probablement avec moins de 20 % de participation.
mercredi 16 juin 2021
mercredi 16 juin 2021
Les élections régionales et départementales auront lieu les deux prochains week-ends. L'abstention risque d'être importante, probablement avec moins de 20 % de participation.
lundi 14 juin 2021
L'autre jour, je lisais le tweet de quelqu'un qui affirmait ne plus reconnaître la France, un pays où dans sa jeunesse le racisme ne s'affichait pas ouvertement, aussi bien dans la rue que dans les médias.
Et, ma première réaction fut de hocher la tête en guise d'approbation, puis de me dire que j'avais typiquement la réaction d'un vieux conquingénaire. Le refrain C'était mieux avant, je l'ai entendu plus jeune sur tout et n'importe quoi, aussi bien sur la politique que sur les services publics, les bagnoles ou la chanson.
Certes, l'atmosphère politique est devenue irrespirable sous le quinquennat de Macron pour des raisons qui ont été longuement et diversement exposées ici. Mais, de grâce, n'embellissons pas le passé. Je présume que pour les femmes, les homosexuels et les transsexuels, la société et la législation ont évolué dans le bon sens même s'il reste bien du terrain à conquérir en matière d'égalité sociale ou de tranquillité quotidienne.
Pour ces raisons, le refrain du c'était mieux avant n'est pas acceptable. Pour autant, on ne peut pas se contenter de ces avancées sociétales quand l'exploitation sociale et le racisme font rage. Les uns et les autres sont importants et on ne peut négliger une cause, une lutte, une inégalité. Tout cela doit être mené de front et doit donc s'additionner.
Aussi, ai-je été surpris de voir dans des manifestations parisiennes un petit groupe d'une dizaine de personnes appelant à les rejoindre pour soutenir la candidature de Christiane Taubira à la présidentielle. Certes, eu égard à la loi sur le mariage pour tous, son bilan est positif en matière sociétale, mais pour le reste ? C'est d'autant plus étonnant qu'officiellement l'ancienne ministre de Hollande n'est pas candidate. Est-ce une tactique pour devenir la candidate providentielle de toute la gauche ?
Mais alors, pour quelle politique économique, sociale, sociétale, écologique, européenne ? Le mystère est total. Quels sont ses choix : respecter les traités européens ou pas ? Conserver le CICE et les lois travail ? Quid de la politique énergétique ? Et les retraites ? Et, le SMIC ?
A mon sens, soutenir cette ancienne ministre qui n'a AUCUN programme relève quasiment du culte de la personnalité et de l'inconscience alors qu'il faut affronter les forces du capital et de la réaction pour remporter cette élection et appliquer une politique de transformation sociale.
mercredi 9 juin 2021
Si la république de Weimar avait débouché sur le nazisme, ce n'était pas un hasard. L'ultra-libéralisme avait débouché sur l'ultra-totalitarisme; non, pas un hasard. Cela signifiait qu'il ne fallait pas se laisser avoir par les apparences (...).
(L'étoile du matin - André Schwartz-Bart)
mercredi 2 juin 2021
Le week-end dernier, une vidéo caricaturant Manuel Valls est devenue virale sur les réseaux sociaux.
Cette parodie criante de vérité met en exergue la conception opportuniste de la politique de l'intéressé, bien loin des publi-reportages et autres storytellings complaisants de la presse française...
Pour mémoire, à peine réélu député de la République après la victoire Macron, Valls s'est estimé grillé politiquement en France. Parti à Barcelone, la conquête s'est transformée en défaite cuisante, les catalans le reléguant seulement à une piteuse 4ème place... et lui promettant d'obscures fonctions de simple conseiller municipal.
A Barcelone, Valls a eu le temps de manifester avec l'extrême droite, défendre la monarchie ou enfreindre la réglementation portant sur le financement des campagnes électorales ( plafond des dépenses dépassé de 71% !).
Quel bilan calamiteux !
lundi 31 mai 2021
Durant le quinquennat Macron, les représentants du bloc bourgeois de droite se sont radicalisés.
Ainsi, les groupes LREM et LR ont voté les lois qui "normalisent" les dispositions de l'état d'urgence et assurent une surveillance globale de la population, le ministre de l'intérieur a qualifié de "molle" la leader de l'extrême droite, le présidentiable Bertrand a réclamé des peines automatiques de justice, et, voilà que dimanche dernier, l'un des vice-présidents de LR a déclaré qu'il voulait interdire à certains justiciables le droit de faire appel d'une condamnation pénale !