contre la banalisation du travail le dimanche

un léger décalage...

Billet

La semaine qui s'achève n'a pas été de tout repos pour le gouvernement. Nous avons assisté à un certain nombre de couacs au sein de la majorité de droite.

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L'un d'eux concerne le projet de généralisation du travail le dimanche. Se saisissant du rapport du CREDOC, une soixantaine de députés de l'UMP ont carrément publié une tribune pour marquer leur opposition.

Hier, pendant que certains hauts responsables marchandaient pour définir les contours d'une équipe dirigeante rue de Solférino, il était revigorant d'entendre à la tribune du 1er meeting du PG (Parti de Gauche) des femmes et des hommes de gauche s'opposer sans louvoyer à la politique néo-libérale de la droite, notamment à ce projet qui vise à banaliser le travail dominical !

Commentaires

1. Le dimanche 30 novembre 2008, 12:19 par KesJenDi

Quelques propos de Jean-Luc Mélenchon lors d'un entretien avec Politis :
"Je ne crois pas qu'on puisse changer la société sérieusement sans pratiquer une révolution culturelle sur le quotidien de cette société : qu'est-ce qu'on produit ? Comment on le produit ? Et pour quoi faire ?"
...
"Je reconnais avoir été percuté par les écrits que j'ai lus sur la décroissance. Je sais très bien quelles polémiques déclenchent les idées sur la décroissance, mais elles obligent à réfléchir."

Ça me paraît pas trop mal comme bases de départs pour le PartiDeGauche...

2. Le dimanche 30 novembre 2008, 14:55 par pas perdus

D'après ce que j'ai entendu, l'écologie occupera une place centrale dans le programme du PG.

3. Le dimanche 30 novembre 2008, 23:30 par Rébus

Bien, ça va dans le bon sens tout ça

4. Le lundi 1 décembre 2008, 07:25 par patrick

pardon de dire ça mais je suis pas écolo, pas écolo avec cependant ce sentiment de l'être devantage que d'autres, pas de 4*4, pas - me semble-t-il - de sur-consommation et le privilège de me déplacer, pouvoir me déplacer souvent en vélo, l'écologie, ça m'a souvent paru être un souci de nantis, un souci pour ceux qui ne comptent pas et peuvent privilégier à un type de consommation un autre, choisi, pensé, réfléchi comme moi pour l'instant mais plus tard, plus tard que je retournerai les laitues de Lidl en les trouvant encore trop cher ou les tomates - je me suis fait quasi insulté un jour, "les tomates, des trucs de bourges, trop cher pour nous "- aurai-je encore le souci de penser à la planète quand mon ventre aura faim, que les dents me feront mal, avec le souci en tête d'avoir à payer encore ceci ou cela, l'écologie, vous croyez que c'est un concept si largement partagé?

5. Le lundi 1 décembre 2008, 08:29 par pas perdus

Oui le bon sens en espérant que beaucoup de citoyen-ne-s s'engagent dans cette direction.

Il faudrait que je réécoute ce que j'ai entendu samedi, mais là, il ne s'agit pas d'écologie prétexte, mais bien d'un axe politique essentiel qui va au-delà du développement durable. On est au tout début. Mais, il s'agit de penser à une autre façon de penser l'économie, en d'autres termes que le productivisme, par exemple.