sarkofficiel.jpg Le grand dirigeant est un animal politique qui surclasse ses congénères collègues. Il possède un don qui lui permet d'être en avance sur son temps.

Certains vont crier à la sarkophilie aggravée puisque nous récidivons, après un précédent billet qui faillit paraître en même temps dans les pages du Figaro et de Valeurs actuelles... et qui finalement ne fut publié que dans cet espace...

Récemment, le président de la République, Nicolas Sarkozy a déclaré :

"nous allons multiplier par dix l'utilisation du bois dans la construction" .

Dix, ça sonne bien, c'est ambitieux, c'est réaliste...

Personne d'autre que lui n'avait eu une idée aussi géniale.

Même pas Bayrou !

Et pourtant, le Bayrou, c'est l'opposant n°1, l'homme politique qui avait en 2007 le même programme économique que notre président... Un obsédé des déficits...

Bayrou, c'est le futur candidat du parti socialiste... On en reparlera.

Parcourez la blogosphère, une avant-garde socialisante trouve le MoDem et son chef très intéressants...

C'est vrai qu'une fois l'idéal de justice sociale oubliée, pourquoi refuser le MoDem ? Certains sont même allés plus loin... Demandez à Besson, Amara, Allègre, Bockel, tous les tenants de la modernité au PS qui sont partis chez notre omniprésident.

Modernité à gauche, entendez chez les Joffrin &co, la soumission au néo-libéralisme élevée au rang de réalité incontestable...

Quand le pouvoir prime sur les idéaux, le socialisme s'éloigne... D'ailleurs, Valls trouve ce mot (socialisme) gênant... Comme Jaurès, un illustre ancien bien encombrant pour le Manuel par rapport à Jules Moch (lisez ceci)...

Mais revenons au Président...

Imaginez, Sarkozy aurait pu avoir une idée saugrenue et contraindre l'UMP à voter des projets de loi dangereux comme :

Et oui, un autre se servirait des forces de l'ordre et du racisme ambiant anti-immigrés ou anti-pauvres pour créer un climat malsain...

PARDON ?

Non, non, on n'a désigné personne comme petit dirigeant !