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Prenons la fameuse taxe carbone :

  • ce joujou environnementaliste est issu du package du grenelle de l'environnement (fin 2007);
  • après quelques mois de travail, la commission Rocard a préconisé un prix de 32 € la tonne de carbone dès 2010.
  • cette taxe est régulièrement évoquée depuis 2001.

Par conséquent, on pouvait espérer que le PS prenne une position officielle et ferme, respectée et défendue dans ses propres rangs...

Or, nous savons depuis la formidable université d'été de La Rochelle qu'Aubrystes et royalistes en font un nouveau casus belli !

Bien entendu, en toute camaraderie et convivialité, pour plus de sérénité et de clarté, ce "débat" interne a lieu par médias interposés...

On applaudit le spectacle.

De dépit !

Cela fait quand même mal que le plus grand parti de gauche, ou ce qu'il en reste, soit dans un pareil état.

Par respect, on n'évoquera pas la présence de Rocard dans une sarkommission sur la taxe carbone et celle d'Olivier Ferrand de Terra Nova, le grand penseur de la gôche mouderne dans la sarkommission sur le grand emprunt...

A part, les socialos du pôle écolo, l'écologie est encore un gadget au parti socialiste.

Cette cacophonie révèle l'incapacité du PS à travailler collectivement en dehors des écuries présidentielles, à renouveler sa doctrine, à faire des propositions, ET à s'opposer à la politique autoritaire de casse sociale de Sarkozy.

Par contraste, on repense à la réunion d'hier soir et aux commentaires sur le premier remue-méninges du parti de gauche, les débats et le travail engagé, notamment sur des concepts tels que "la nouvelle émancipation", le "progrès humain", sur la place centrale de l'écologie, ou sur des sujets d'actu comme le référendum sur le statut de La Poste.