et particulièrement virulente...
«La stratégie que j'ai entendue jeudi soir est une stratégie qui conduit à accroître notre déficit (...)»
Le ton a tout de même de quoi surprendre parce que les affirmations de Fillon reposent sur deux fictions :
1 la fiction d'une droite responsable et bonne gestionnaire
Fillon se pose en gardien des finances nationales quand bien même les déficits publics n'ont jamais été aussi importants.
Si les gouvernements Fillon ont affronté des crises boursières importantes, les déficits ont surtout été creusés par la multitude de cadeaux fiscaux (niches fiscales, suppression la tva aux restaurateurs, paquet fiscal et suppression de l’impôt sur la solidarité, etc).
Aussi, les leçons du 1er ministre sont mal venues d'autant que la misère et la pauvreté ont augmenté... grâce à la bonne gestion de la droite et de Fillon !
2 la fiction du clivage PS - UMP en matière budgétaire
L'atterrement de Fillon est infondé tant les propositions des candidats socialistes, hormis Montebourg, voire Royal, restent dans les clous de l'orthodoxie néo-libérale.
D'ailleurs, le programme socialiste ne conteste pas la règle du déficit budgétaire à 3 % du PIB. Un programme qui - rappelons-le - a quasiment été salué par LE think thank néo-libéral, l'Institut Montaigne ! De plus, le PS a soutenu et voté le premier plan dit d'aide à la Grèce, comme l'ensemble des décisions du FMI...
Aussi, la question budgétaire n'est qu'un prétexte qui permet surtout à la droite de désigner un adversaire... d'autant plus facile à affronter en 2012 qu'il se refuse à contester l'idéologie dominante !
Commentaires
Comme à un sale gosse, une bonne tarte dans sa gueule, lui ferait fort du bien au Filon!
A quoi bon continuer à parler avec un tel minable fanatique et bouché?
Bien dit ;-)
moi aussi j'ai été atterrée, mais finalement moi ça dure depuis 2007.
et puis je m'en fous de son opinion, c'est sa mauvaise gestion et injustice qui m'importe.
et les pauvres qui n'auront p't même plus de quoi bouffer cet hivers (2/3 ou 3/4 de moins de bouffe de secours prévus). On progresse.
et Raffarin qui refuse l'augmentation des parcs, mais des mutuelles il s'en fout. (à la limite moi aussi : je peux plus m'en payer une)
D'accord avec toi, Annie