Pour un nouveau parti politique qui se prétend moderne, progressiste et réformiste, au soir du 2d tour des élections municipales, le MoDem affiche un état pitoyable.
A force de jouer les "ni-ni", comme d'autres en leur temps, ni gauche (une constante sous la Vème République jusqu'en 2007), ni droite (tentative de s'affranchir de la tutelle de la droite), le discours du MoDem est illisible.
Tantôt allié à la droite, tantôt à gauche, tantôt seul contre tous, le MoDem apparait comme le camp des opportunistes, sans ligne politique directrice, sans aucune idée, exclusivement contraint de se définir par rapport à la gauche et à la droite.
Dimanche soir, l'interview de François Bayrou, le leader maximo petito du MoDem, était pathétique, accusant les deux autres candidats de "manoeuvres"...