décembre 2017

Spéciale dédicace à un ami blogueur qui commentait en ces lieux - Lou de Libellus alias Jean-Jacques Boussard - qui nous a quitté l'année dernière quelques jours avant noël. Il aimait l'art, le street art aussi, et particulièrement Codex Urbanus.

Dans ce troisième volet des "aventures" de Vernon Subutex, nous retrouvons le personnage principal, devenu un gourou, un mythe de la nuit, quasiment l'égal des stars, des idoles qui l'ont accompagné toute sa vie, dont il a vendu les disques avant de mixer leur musique, et ses compagnons anonymes dont l'auteure brosse avec talent le portrait, à l'instar de ce couple d'alcooliques, exclusivement bêtes, méchants et violents, où elle dévoile leur histoire, leur sensibilité, leur finesse et même leur lucidité insoupçonnées... Où ce couple de musulmans en Allemagne, cette jeune femme en fuite en Espagne, ces deux producteurs ou cet ancien trader...

Le Smic va augmenter de 1,24%. Il sera ainsi revalorisé de 35 euros en 2018... Cette augmentation suit strictement la hausse de l'inflation. L'opération est donc nulle pour le pouvoir d'achat des smicards.

Petite série du street artiste Codex Urbanus, très présent dans le 18ème arrondissement. On en reparlera la semaine prochaine...

Blogueur depuis une dizaine d'années, abonné ou ancien abonné de médias alternatifs payants tels que Arrêt sur Images ou Là-bas si j'y suis, ou gratuits sur You tube, citoyen de la France Insoumise, je ne pouvais rester indifférent à la création de Le Média.

Décidément Johnny est partout depuis son décès ! Je respecte la douleur des proches et des fans, et je salue l'artiste pour le bonheur qu'il a donné à ses admirateurs. Pour autant, il n'est pas inutile de rappeler certaines vérités.

Dans la série des titres nuls, celui du jour tient son rang. Dans le présent billet, voici quelques images de slogans en prise avec l'actualité, d'un street art plutôt politique, vaguement situationniste, pas vraiment dans la ligne macronienne, entre les rues Pajol et d'Aubervilliers aux deux bouts du pont de la rue Riquet.

Manifestement, minimaliste avec deux traits légèrement courbes séparés d'un demi point. Et prolifique, au point qu'on se demande quelles sont les rues qui ont échappé à la bombe ou au marqueur de Bac ou Sac, Zac ou Ac (?) ! Comme un œil multiplié à l'infini, présent partout, qui observe, surveille, ou rit des passants...