L'un de ses contacts l'informe aussi qu'ils ont "le mort qu'il faut". Un jeune homme comme lui, mais mourant qui ne passera pas la nuit. Semprun sera officiellement mort et prendra l'identité du "mort qu'il faut"... Il devra aller au lager, dormir aux côtés d'un certain François, pas si inconnu...
Semprun raconte également la vie quotidienne du camp, les différentes catégories de prisonniers, les militants communistes qui occupent des postes clés, les résistants politiques, puis les prisonniers de droit commun, et enfin les "musulmans", c'est-à-dire ceux qui se laissent mourir comme son professeur de philosophie.
Le récit fait quelques digressions entre ce passé-là et la vie post concentrationnaire, sur le destin de ses camarades communistes derrière le rideau de fer, la présence de la langue allemande, son attachement (vital) à la poésie, son évolution d'homme et de militant...
A lire.