Oui j'étais détruit, endeuillé de ces valeurs auxquelles j'avais consacré ma vie. Pilonnées dans l'enfer du camp, elles m'apparaissaient aussi incongrues qu'un bouquet de gaillardes sur une décharge.
mercredi 27 janvier 2010
mercredi 27 janvier 2010
Oui j'étais détruit, endeuillé de ces valeurs auxquelles j'avais consacré ma vie. Pilonnées dans l'enfer du camp, elles m'apparaissaient aussi incongrues qu'un bouquet de gaillardes sur une décharge.
jeudi 12 novembre 2009
En pleine célébration de la chute du mur de Berlin, un sondage est passé complètement inaperçu, tout comme la dépêche de l'AFP qui le commentait... Nos médias dominants aiment le capitalisme, pas les sondages sur le capitalisme...
lundi 9 novembre 2009
La commémoration de la chute du mur du Berlin, du rideau de fer et des pays du "socialisme réel" devient pesante et étouffante, même pour un militant de gauche nourri au lait de l'antistalinisme...
vendredi 20 février 2009
"J'avais découvert que peu à peu l'essentiel de la vie consiste à s'interroger sur la mort, sur son propre comportement lorsque l'heure aura sonné;"
mardi 27 mai 2008
Républicain Espagnol réfugié en France, étudiant le jour à la Sorbonne, militant communiste et résistant du MOI la nuit, Jorge Semprun est déporté à Buchenwald. Dans son malheur, il a chance d'être dans l'un des seuls camps où les déportés politiques, notamment communistes, ont réussi à occuper au fil des mois les postes stratégiques.
Dans l'univers concentrationnaire, les nazis déléguaient un certain nombre de tâches aux déportés qu'ils sélectionnaient. L'organisation clandestine de Buchenwald a permis de sauver des militants communistes et des résistants en leur confiant des tâches moins ingrates.
C'est par le biais de ce réseau de résistance qui occupe les postes clés du camp, que Semprun apprend qu'une note de la Gestapo en provenance de Berlin s'intéresse à lui. Généralement de telles notes ne sont pas annonciatrices de bonnes nouvelles pour celui qui en est l'objet.