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mercredi 19 janvier 2011

la fonction publique dans le collimateur des Sarkozy-Chérèque

Après la réforme de régression sociale des retraites, on se demandait qu'elle serait la prochaine cible de la droite et de l'oligarchie. A priori, c'est au tour de la fonction publique.

Après Christian Jacob, ancien ministre de ladite fonction publique, qui annonçait...

« il ne faut pas s’interdire, non plus, de réfléchir à la pertinence de l’embauche à vie des fonctionnaires. »

... l'attaque est venue de Jean-François Mancel...

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jeudi 22 octobre 2009

La France, pays de la préférence nationale

  • "Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
  • Y cherchait un effet de peur sur les passants
  • Nul ne semblait vous voir Français de préférence" (L'affiche rouge, Aragon)

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mardi 19 août 2008

itinéraire d'un salaud ordinaire (Didier Daenincks)

itinerairedunsalaudordinaire.jpg C'est celui d'un brillant étudiant en droit qui entre dans la carrière de flic en 1942 et qui en sortira en 1981 avec les honneurs et une bonne retraite.

Un flic qui tout au long de sa vie professionnelle obéira avec aveuglement à sa hiérarchie : traque des résistants, témoignage contre ses anciens supérieurs après avoir donné le minimum de gages avant la Libération, purge contre les communistes, missions spéciales quand l'empire colonial se délite...

C'est donc l'histoire de Clément Duprest, un flic ordinaire, sans conscience politique, avec un zest d'anticommunisme, qui lui permettra de réaliser une belle carrière.

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vendredi 9 mai 2008

Journal (Hélène Berr)

Helene.Berr.jpg Nous parlerons de ce livre au présent, tant il symbolise la vie. Une vie assassinée arbitrairement et brutalement et pourtant, ces pages accomplissent, le mot est mal choisi, le miracle de redonner vie à Hélène Berr (1921 - avril 1945), une brillante étudiante parisienne, agrégative d'anglais.

Son journal débute le 7 avril 1942, quelques semaines avant l'obligation du port de l'étoile jaune. Les premières pages peuvent paraitre au lecteur bien insouciantes, n'évoquant quasiment pas l'Occupation. Hélène Berr nous conte une vie heureuse, pleine, intéressante, celle d'une jeune femme qui s'ouvre à l'amour, qui est passionnée par ses activités estudiantines et musicales, son bénévolat à la bibliothèque de la Sorbonne, qui dévoile ses sentiments par rapport aux siens, qui narre ses weekends à la campagne...

Et puis, le 29 juin 1942, elle évoque incidemment, quasiment de manière anecdotique, l'étoile jaune, ce qui pour le lecteur, avec les connaissances actuelles, est incroyable. Mais au fil des pages, à mesure que les mesures antisémites et la pression de l'occupant nazi s'intensifient, on découvre une Hélène Berr engagée pour libérer son père déporté à Drancy, sauver des enfants dont les parents ont été déportés. Une femme intelligente, clairvoyante, analysant parfaitement les ressorts de l'infernale machine qui broie des vies humaines, et très consciente du sort qui l'attend. Une femme d'action et de réflexion qui ne cède pas à la haine.

Le journal s'arrête le mardi 15 février 1944. Transférée avec sa famille à Drancy, déportée à Auschwitz puis à Bergen-Belsen, elle décédera en avril 1945, juste avant la libération du camp. Au cours de cette lecture, nous nous sommes souvent arrêtés pour lire et relire certaines phrases. Alors, pour inciter à lire ce journal et accessoirement terminer ce billet, plutôt que d'employer des superlatifs, nous proposons ces quelques citations de Hélène Berr :

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