Devant cette offensive, le pays a clamé à de multiples reprises son refus des politiques néolibérales et démontré son attachement à notre modèle républicain et social. Il l’a fait dans la rue avec des manifestations massives et lors des municipales de 2008. Mais les gouvernements de droite ont refusé systématiquement d’écouter. Ils ont choisi d’aggraver la crise du pays en méprisant délibérément la volonté populaire.

Face à une telle droite, il faut une gauche de combat. Face à la crise historique à laquelle ont conduites les politiques libérales, il faut une gauche audacieuse proposant au pays des ruptures avec la logique destructrice du capitalisme.

Hélas le Parti socialiste a pris le chemin inverse. Dans l’illusion des victoires locales, il se dissout dans des querelles de leadership absconses, confirme son adhésion à la construction libérale de l’Europe et cherche son salut dans des coalitions avec le MODEM.

Ne me sentant plus en phase avec la politique conduite sur le plan national au PS qui condamne la Gauche à perdre la présidentielle, j’ai décidé, en conscience, de quitter le Parti Socialiste.

La suite sur le blog de Christine CAUET, conseillère générale de la Loire, qui dévoile où elle va désormais militer.

On salue cette décision courageuse.

Il est vrai que le Parti socialiste se recentre dangereusement à l'instar des partis membres du Parti socialiste européen.

vaseline.ps.jpgOn savait bien que les trois principales motions au Congrès de Reims défendaient plus ou moins les mêmes idées...

A l'époque, les supporters d'Aubry, Delanoë et Hamon faisaient de l'alliance avec le MoDem de Bayrou un point de clivage avec la motion de Royal, Peillon et Valls...

Un an plus tard, les masques sont tombés : la 1ère secrétaire, Martine Aubry propose au MoDem une alliance :

« On a beaucoup de choses en commun, la démocratie, le sens européen, l'humanisme. » (Source Parti de gauche)

Sans nous avancer, à l'UMP, ils partagent également ces choses-là, demandez à Xavier Bertrand !

On constate seulement qu'au PS, la transformation sociale, l'égalité des droits ne sont plus des questions essentielles, indispensables...

Dommage...