calimero.jpgOn apprend dans Le Figaro :

"Depuis le combat pour le PACS, je m'aperçois que je suis plus en phase avec la gauche. A droite, j'étais un alibi", a poursuivi cet ex-adhérent de droite durant 25 ans (RPR puis UMP), qui a fait son "coming out" sur sa séropositivité et juge "réactionnaires" certains responsables de la majorité présidentielle.

Il lui a fallu l'épisode épique du PACS plus 10 années pour qu'il s'aperçoive (enfin !) que la droite est réactionnaire et parfois, disons-le, homophobe...

EXTRAORDINAIRE DECOUVERTE !

Quelle lucidité ! Quelle perspicacité dans l'analyse !

Nous nous sentons tous petits !

L'Ile-de-France ne pouvait se passer des compétences d'un tel élu ! D'ailleurs, le PS l'a placé en position éligible...

Ces transferts ne peuvent pas s'analyser en termes de trahisons et de débauchages : PS et UMP sont relativement proches sur les questions suivantes :

  • sociales : la flexibilité, les CDII, la confirmation des retraites des salariés du secteur privé font partis du bilan de la gauche;
  • économiques : les privatisations , la fin des PTT, l'accord sur la libéralisation du secteur de l'électricité sont quasiment une coproduction PS-RPR-UDF;
  • sociétales : Sarkozy et ses sarko boys ont encore du retard, mais reconnaissons-leur qu'ils ont déserré l'étau de la morale bourgeoise et catholique de la droite quant au PACS.
  • européennes : l'accord UMPS qui a permis l'adoption du traité néo-libéral de Lisbonne.

Par conséquent, il n'est pas surprenant qu'après l'ouverture à "gauche" de Sarkozy, symbolisée par l'arrivée dans le gouvernement Fillon des trois poids lourds Besson, Bockel et Kouchner, arrive le temps des cerises de l'ouverture à droite du PS...

Des transferts qui ne s'effectuent qu'avec la garantie de prendre une place tout aussi confortable dans le parti d'en face... Ces gens-là prônent la flexibilité, certes, mais pour les autres !