Certains regrettent que le gouvernement PS-EELV n'ait pas réagi immédiatement, soit en publiant un nouveau décret, soit en étendant l'accord signé par les jaunes (CFDT-CGC-CFTC). Ainsi, Le Point publie une image des bricoleurs du dimanche pour illustrer son article avec cette légende hypocrite :
« Des salariés de Castorama manifestant pour obtenir la liberté de travailler le dimanche. »
Le choix de l'image révèle, une fois de plus, l'objectivité de ces médias dominants. En l'occurrence, quand on connaît les dessous du collectif des bricoleurs du dimanche avec des salariés formés et payés, et parfois contraints, par le patronat pour manifester et pour recracher les éléments de langage d'une boite de communication...
Par ailleurs, d'autres s'étonnent de la pugnacité et de l'efficacité des syndicats qui luttent contre le travail dominical. Les Echos n'hésitent pas à affirmer :
« C'était sans compter la détermination des syndicats, notamment la CGT, FO et SUD, prêts à tout pour éviter une extension du travail dominical. »
Oula, tout le monde aux abris, l'anarcho-syndicalisme avec ses méthodes quasiment terroristes menace le pays : ces syndicats sont prêts à tout !
Qu'ils se rassurent, le gouvernement n'a pas l'intention de dévier de sa politique dérégulatrice de l'offre, ni de protéger les syndicalistes en votant une loi d'amnistie sociale. Dans les cabinets ministériels, les conseillers des sinistres ministres PS et EELV doivent préparer une énième mesure de régression sociale.
Commentaires
Bergþórugata, tu l'as ajouté ?
L'escalier, ça ne se trouve pas partout dans Paris ; - )
Ainsi, le PS antisocial (j'ai bien relu l'article) est passée (!) antisociale. Je savais que Manuel portait à gauche, mais je ne savais pas qu'il faisait du hors-piste : - )))
Tu connais la loi de Murphy :
« Anything that can go wrong, will go wrong. »
Les Français sont dévots - enfin, pas toi, mais tu vois où ça mène.
Lou, merci pour les coquilles ! Oui... ;-)