août 2017

Il ne faisait ni beau ni moche rue d'Aubervilliers dans ce no man's land minéral avec des immeubles sans charme, des trottoirs asphaltés et défoncés, un mur sans fin et derrière des voies de chemin de fer et des entrepôts.

« Avant, l'homme était un loup pour l'homme, maintenant, c'est une caméra. A moins de vous retrouver avec des amis très sûrs ou de confisquer tous les smartphones à l'entrée, comme dans les films sur la maffia où l'on fait déposer les flingues quand il y a une réunion de tous les capi, il est impossible de montrer ses fesses dans un instant d'ivresse sans que cela se retrouve sur You Tube dans la journée qui suit ou de clamer par provocation votre amour pour Staline à la troisième bouteille de bourgeuil. »

Quelques articles récents relatent les reconversions professionnelles de quelques anciens premiers ministres, anciens ministres ou parlementaires. Le message subliminal est le suivant : après une vie dédiée au bien commun, untel abandonne la politique pour travailler dans le secteur privé...
Évidemment, les "journalistes" ne font que relater des faits. On pourrait parler d'objectivité, sauf que les faits sont présentés comme le souhaitent les ex politiciens pour entretenir leur légende officielle. Jamais de mise en perspective entre leurs décisions politiques passées et leur action présente dans le secteur privé, de doute, d'interrogations par rapport à d'éventuels conflits d'intérêts.

Un mur recouvert de pochoirs, rarement vu autant...

Quelques images en noir et blanc du marché aux puces hors jours ouvrés...

« Le mal vient souvent de la parole avec laquelle on prend trop de liberté, les mots doivent être graves, engageants, les mots agissent, tu ne peux pas les prendre à la légère. Au début de l'année 83, des membres de la majorité, ceux-là mêmes qu'on avait soutenus, étaient très préoccupés par les grèves des salariés dans le pays, notamment aux usines Renault de Boulogne-Billancourt, et l'on s'est mis à parler d'immigrés qui seraient manipulés par des extrémistes. La religion s'en mêlerait et ces conflits sociaux sont devenus dans l'opinion la grève des immigrés. Ce n'est pas grand-chose, quelques mots prononcés à un micro tendu, mais c'est faux et le mal est fait… Je t'ai parlé de l'année 83, on en était qu'au début. Je te parle de 83 et j'entends le nom de Toufik Ouanes que son voisin a abattu parce qu'il faisait trop de bruit, à la cité des 4000 de La Courneuve, (…). Je ne peux pas oublier non plus la ville de Dreux et la porte de l'enfer que l'opposition a entrouverte aux municipales, cette alliance infâme que les ténors tentent de relativiser, il y a bien quatre ministres communistes au gouvernement, on peut bien accepter quatre pèlerins du Front National sur une liste d'union... »

Les médias du CAC 40 sont unanimes...

Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu'en son appartement,

Ceci n'est pas un billet politique. D'ailleurs, j'ai failli l'intituler En attendant Godot pour mettre une fine couche de verni culturel ou SOS Mannequin comme la semaine dernière.

En fait, je dois en partie l'idée de ce billet à un ami Twitter @DeFrancoisJose me conseillant de regarder une image de l'attente sur son blog.

Dans la chronique des défaites annoncées, La Marseillaise relate que certains partenaires sociaux - merveilleuse expression, non ? - ont signé un accord permettant l'ouverture des magasins 7 jours sur 7 de la zone touristique de Marseille.

Un peu d'art genre monumental...

Bon au départ, ça ne devait être qu'une photo pour illustrer la rubrique fermeture le dimanche. Et puis...

La vie réserve parfois de drôles de surprises. Surtout ces derniers jours, en lisant la presse et en découvrant les noms d'amis socialistes perdus de vue...

Finalement, le blog est ouvert depuis mercredi dernier après plus d'un mois d'interruption.

Ils sont revenus au mois de juin coller leurs œuvres, au format si particulier, sur les murs de la ville... Entre les hordes barbares de marcheurs qui sont majoritaires au parlement et les francs colleurs qui apportent un peu de beauté, mon choix est vite et bien fait !

Céder au discours dominant ?

Toute la classe politique exulte, enfin presque : Paris a ses Jeux Olympiques !