Et comme un bonheur n'arrive jamais seul pour Sarkozy, Martine Aubry, lamentable dirigeante "socialiste" comme son papa Jacques, a également déclaré :

"On doit aller très certainement, on va aller très certainement vers 61 ans ou 62 ans."

Effectivement, le PS s'apprête à jeter la réforme Mitterrand dans les poubelles de l'Histoire. D'ailleurs, la spécialiste au PS, Marisol Touraine a précisé :

"Il n'y a pas de sujet de tabou, pas plus celui de l'âge que d'autres. (...) Le PS est pleinement conscient de la nécessité d'une réforme, on ne pourra pas nous taxer d'immobilisme." (source : les échos)

Un discours apprécié par Chérèque qui a salué :

"l'évolution du discours à gauche, notamment au Parti socialiste. (...) C'est une bonne chose que le PS pose les vraies questions en évoquant l'augmentation de la durée du travail (source : les échos)

La chef du MEDEF se réjouit déjà en avouant que le sujet est :

"beaucoup plus consensuel qu'on ne le dit. (...)."

Dame Parisot indique qu'un débat sans tabou permettra de :

"commencer à réfléchir à d'autres systèmes que la répartition" (source : AFP)

Au PS et à la CFDT, les principales digues ont sauté, puisque ces deux organisations sont favorables à :

  • la remise en cause de l'âge de départ;
  • l'allongement des cotisations;
  • l'alignement calcul des retraites public-privé sur le moins disant social.
  • la retraite à la carte.

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L'attitude du PS et de la CFDT est désolante, tant elle est conformiste, défaitiste et droitière, d'autant que les solutions progressistes ne manquent pas (source Remuons nos méninges).

Le débat sur les retraites auraient du permettre au PS et à la CFDT de lancer quelques pistes de réflexion et de revendication :

  • revenir au plein emploi,
  • réduire la durée hebdomadaire de travail,
  • mieux répartir les richesses,
  • imaginer de nouveaux modes de financement.

Mais non ! Il y a bien longtemps que le rêve et l'imagination ont déserté ces deux organisations dominées par les technocrates et les fils-filles à papa...

CFDT et PS sont les figures emblématiques d'un syndicalisme d'accompagnement et d'une gauche de renoncement qui valident les pires réformes néo-libérales de régression sociale, celles qui garantissent au Capital ses privilèges au détriment des salariés.

Le combat s'annonce difficile.

Il commencera en votant pour les listes Ensemble pour des régions à gauche, pour montrer clairement notre opposition au néo-libéralisme et au social-libéralisme.

A lire le billet de J-L Mélenchon)