la dynamique du front de gauche

Peut-être que nos concitoyens prennent conscience que seul le vote du Front de gauche élargi, parfois jusqu'au NPA, constitue le vote de résistance aussi bien au sarkozisme qu'à ce libéralisme économique de l'Union européenne qui impose aux peuples la régression sociale ?

Sans doute considèrent-ils que plus le Front de gauche aura de voix, plus ils auront des élus, proches d'eux, qui s'opposeront aux mesures libérales et défendront des propositions de justice et d'écologie sociale.

Plus le Front de gauche comptera de voix, plus la droite et le patronat sauront que leurs réformes rencontreront une forte résistance sociale et politique.

Une donnée est à prendre en compte : l'abstention.

L'abstention concerne surtout les classes populaires, c'est-à-dire celles qui sont le plus durement frappées par les politiques néo-libérales qui encouragent le dumping social, entretiennent le chômage de masse et développent la précarité. Celles qui paradoxalement pourraient changer le cours des choses en votant massivement.

De très Zinfluents blogueurs se sont interrogés sur le phénomène abstentionniste... et les mesures pour le réduire.

Comme nous le disions chez gauche de combat, l'abstention massive est d'abord causée par l'absence d'une véritable alternance politique depuis 1981…

Beaucoup de nos concitoyens estiment que droite et gauche, c’est kif kif… parce qu'au niveau national, les différences sont minimes entre une politique néo-libérale via l'UMP et une politique social-libérale via le P"S".

Les trois plus grands partis du système politique, l’UMP, le P"S" et EE roulent pour une U.E. libérale, autrement dit aucune de ces formations n’envisage pas de remettre en cause des directives et des décisions supranationales qui ne découlent plus de la volonté populaire, donc du vote…

De façon plus générale, l'abstention est également encouragée par un système qui encourage les comportements les plus individualistes au détriment de la solidarité et du civisme, du bénévolat...

Tant que les abstentionnistes n’auront pas le sentiment que c’est en se bougeant le cul que ça peut changer et améliorer leurs vies, ils n’iront pas voter, ni même descendre dans la rue.

Au-delà des recettes institutionnelles pour endiguer l'abstention, telles que le vote obligatoire, la reconnaissance du vote blanc ou encore la proportionnelle, il faut surtout redonner espoir en proposant une vraie alternative politique.

Cette alternative-là, ce sont les listes du Front de gauche qui la porte.