pendant les scandales, la casse des services publics continue

un léger décalage...

Billet

Pendant que l'UMP fête la victoire de doudouille sur un candidat PS qui a longtemps préféré le MoDem au FDGauche, au point d'ignorer ce dernier (5 % soit plus de 1000 voix...), défend Jean Sarkozy, se déchire en interne pendant le procès Clearstream ou critique les médias, la droite n'en continue pas moins sa politique néo-libérale de destruction des services publics.

Il faut d'ailleurs se demander si tous les faits précités ne participent pas d'un vaste plan de communication, plus ou moins planifié, dont le but est de créer le maximum de bruit médiatique pour détourner l'attention de l'opinion publique...

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Pendant qu'on s'indigne sur Jean Sarkozy, l'essentiel est passé sous silence ou traité à la marge par les médias...

L'essentiel concerne nos droits, en l'occurrence nos droits créances, c'est-à-dire ceux qui impliquent une action effective de l’État, notamment la mise en œuvre de politiques publiques. Par choix politique (et non technique...), l'UMP s'attaque aux derniers services publics qui garantissent pourtant la cohésion sociale et la solidarité nationale.

Hier, les agents du Pôle emploi faisaient grève hier pour protester contre la casse de leur service public : fusion à marche forcée de l'ANPE-ASSEDIC, désorganisation des services, manque de moyens matériels et personnels... A lire chez Stef.

Les cheminots font également grève contre la privatisation rampante des activités ferroviaires.

La droite annonce un investissement à hauteur de 7 milliards d'euros pour relancer l'activité du fret au nom du grenelle de l'environnement.

Or, la réalité est toute autre puisque les fermetures des gares de marchandises et des lignes, comme celle entre Daxet Pau continuent.

Les syndicats dénoncent le démantèlement du fret, l'ouverture à la concurrence des liaisons régionales (TER), la filialisation des activités de la SNCF, les suppressions d'emplois programmées (entre 6000 et 8000 pour 2009-2010), les postes menacés (près de 40 % des effectifs).

Une politique de restructurations à marche forcée qui n'est pas sans rappeler le triste exemple de France Télécom, au nom de la mondialisation heureuse mitonnée par l'Union européenne...

Il faudra bien un jour en finir avec l'Union européenne néo-socio-libérale...

PS : nous ne sommes pas allés à l'avant-première de "Capitalism, a love story", le dernier Michael Moore puisque l'organisateur a été infoutu de réserver une place pour que notre chérie y assiste avec nous...

Commentaires

1. Le mercredi 21 octobre 2009, 17:27 par Tubasib

Oui, beaucoup de bruit pour masquer l'essentiel. La méthode a fait ses preuves.

2. Le mercredi 21 octobre 2009, 20:02 par des pas perdus

l'orchestre est puissant...

3. Le mercredi 21 octobre 2009, 23:01 par BILDERGER

Consultez le site "BILDERGER" et vous comprendrez bien des choses.
Sarkozy n'est qu'un éxécutant comme tous ceux qui se sont succédé depuis le 1er BILDERGER.

4. Le jeudi 22 octobre 2009, 06:05 par des pas perdus

Je n'y manquerai pas

5. Le mercredi 28 octobre 2009, 14:33 par alf

245 572 euros de frais pour se passer la savonnette une fois, c'est un sommet (méditérrannéen) ; mais Sarko s'en lave les mains et il n'en n'a meme pas profité; ce sont les Français une fois de plus qui la prennent, la douche, et elle est froide. l'essentiel est passé sous silence on est bien d'accord, mais j'espère que la multiplication des extravagances du "sommet de l'Etat" poussera un jour le peuple à (se) manifester un peu plus...

6. Le mercredi 28 octobre 2009, 18:23 par des pas perdus

1 million d'euros de dépenses quotidiennes pendant les 6 mois de la présidence française de l'Union européenne... tu vois, on trinque avec lui, sous prétexte de faire des économies budgétaires...