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Pour la droite, il n'y a pas mieux qu'une émission de grande écoute, qui plus est, sur une chaine du service public pour lancer sa campagne sur des thèmes chers au Front national, pour occulter son bilan calamiteux, cette France qu'elle appauvrit, doublement affaiblie par la crise économique du capitalisme financier et l'application des dogmes néo-libéraux..

En collaborant à cette sinistre entreprise d'enfumage de l'UMP, France 2 soigne son actionnaire principal ! pour paraphraser Manuel Valls Philippe Val le directeur de France Inter qui disait exactement :

« France Inter (...) coûte cher à l’actionnaire, l’actionnaire qui n’est pourtant pas très bien traité par la station ».

Ce servile individu, transfuge de la gogoche mouderne, confond "servir la soupe au pouvoir" et "servir l'intérêt général", c'est-à-dire tout le monde !

Sur France 2, le pluralisme est un lointain souvenir, à l'instar des autres médias dominants audiovisuels...

Certes, en temps de parole et en images visionnées, il y aura toujours des idiots utiles qui affirmeront le contraire, mais en réalité, une heure d'émission en prime time a plus d'audience et d'efficacité que plusieurs micros passages dans les JT de la nuit ou du matin...

On note d'ailleurs qu'A vous de juger n'a pas invité un seul représentant de l'autre gauche depuis un an !

Par conséquent, on ne pleurera pas si par un beau jour de printemps politique, Dame Chabot se fait virer... On ne bougera pas non plus le petit doigt si Sarko décide de privatiser France 2.

En attendant, boycottons France 2, ce jeudi 14 janvier 2010.

MISE AU POINT : on salue la décision tardive de Peillon qui a refusé au cours de l'émission d'intervenir.