Entries list

samedi 31 juillet 2010

un samedi en sarkozie

Le samedi survient encore après le vendredi. Encore parce que pour satisfaire la franche la plus réactionnaire de l'électorat, il n'est pas dit que notre grand dirigeant, le président Sarkozy mette bientôt ses gros doigts dans le calendrier pour intervertir des jours, en supprimer ou en ajouter !

Après tout, notre cher leader a bien inventé, ou plutôt repris, la notion de français d'origine étrangère pour lancer sa campagne présidentielle de 2012.

Lire la suite...

lundi 8 février 2010

« ma patrie est là où je suis... »

Fillon a donc clôt provisoirement le "débat" nauséabond sur l'identité nationale... alors que celui avait été paradoxalement réactivé par un NPA en manque de médias dominants.

Ces apprentis sorciers commencent à s'en mordre les doigts en constatant une certaine dynamique du côté du Front de gauche élargi. En République, on ne joue pas avec le nationalisme et la laïcité !

Lire la suite...

dimanche 9 septembre 2007

Que notre règne arrive de J. G. Ballard

James.G.Ballard.jpg

La dernière livraison de James G. Ballard est passionnante. Le narrateur aussi bien largué dans sa vie sentimentale que dans sa vie professionnelle fait une visite post-mortem. Son père a été tué par un fou dans l'hypermarché du coin. Le meurtrier a été vite reconnu et maîtrisé par la police. Le jugement semble une formalité, or des notables du coin le disculpent. Le fils qui ne remet pas en cause les divers témoignages ni la décision de justice, va investir l'appartement paternel et devoir rester plus longtemps que prévu.

Comme dans la plupart de ses romans, l'auteur décrit avec précision le milieu dans il immerge son héros. Ici, il s'agit d'une morne cité dans la banlieue de Londres, en bordure d'autoroute, qui se transforme au fur et à mesure du développement de la zone commerciale, le Métro-Centre. Ballard décrit une société consumériste où la population gavée de produits et de télé s'ennuie à mourir dans le confort et ne trouve des raisons de vivre qu'en se condamnant à consommer.

Le Métro-centre possède ses propres chaines de télévision. Son influence sur la population est considérable. Il régit quasiment la vie de la cité, crée des conflits entre clubs sportifs et supporters. Les soirées des fins de matchs se terminent dans la violence nationaliste et "anti-autorité". Violence paranoïaque contre les étrangers, ou supposés, commises par des gens déboussolés et frustrés de ne pas pouvoir consommer autant qu'ils le souhaiteraient, et pour certains rejetant sur les "autres" la responsabilité de leur chômage. Violence anti-institutionnelle contre les symboles de l'ordre social ancien : mairie, hôpitaux ou écoles...

La vraie vie est au Métro-centre. Les gens ne vivent que pour consommer. Au cours de son enquête, le narrateur découvre qu'un nouvel ordre social s'installe dans ces zones reléguées de banlieue : le consumérisme. Pour la petite histoire, sachez seulement qu'il sera engagé au Métro-Centre dont l'expansion et l'influence grandiront encore au point de d'inquiéter sérieusement les autorités du pays... A lire...