dimanche 31 juillet 2005
Tahiti 80
Samedi, à la tombée de la nuit, sur la scène de"Paris plage", les Rouennais nous offrirent une pop très dansante. Un petit air de Tahiti... ça tombait bien !
dimanche 31 juillet 2005
Samedi, à la tombée de la nuit, sur la scène de"Paris plage", les Rouennais nous offrirent une pop très dansante. Un petit air de Tahiti... ça tombait bien !
samedi 30 juillet 2005
mais moins fort que les pièces jaunes de tatie Bernadette...
vendredi 29 juillet 2005
A l’heure du café, notre chère collègue aborda la question fort épineuse du terrorisme. Elle nous conta son trajet en RER. Elle était assise en face d’un type très basané " pour vous dire hein, louche" forcément, carrément « tibulaire »… Par moment, dame Frétillou ressemble à monsieur Jourdain et emploie inconsciemment le Coluche dans le texte ! Cet homme aux cheveux crépus, au regards sournois, au nez fourchu et à la barbe brune avait sur ses genoux (sans doute calleux…) un vieux sac à dos et semblait bien nerveux. Elle nous confia qu’elle s’était retenue de descendre à la prochaine station pour avertir les autorités, jusqu’à l’instant où il ouvrit son sac pour en retirer une revue…
H. Böll est considéré comme le plus grand écrivain Allemand de l'après-guerre.
Comme dans les deux précédents livres que nous lûmes ("Qui a tué Katharina Blum" et "les enfants des morts", l'auteur appuie où cela fait mal.
mercredi 27 juillet 2005
mardi 26 juillet 2005
lundi 25 juillet 2005
Nos pas perdus se sont retrouvés rue Saint-Martin en face de Beaubourg, au numéro 127. Pour la modique somme de 3 euros, vous pouvez admirer avec le sourire quelques oeuvres de Magritte, Topor, Reiser, Mariën et bien d'autres. Dessins, peintures, collages, sculptures... Petite expo qui prouve que l'art peut être ludique et sans prétention aucune...
dimanche 24 juillet 2005
A ne penser qu'aux profits, le groupe LVMH n'a pas réalisé au fil du temps les travaux indispensables à la sécurité. Estimant sans doute que la Samaritaine ne produisait pas suffisamment de profits, le groupe LVMH préfère mettre la clef sous la porte, au nom de la sécurité. Un prétexte politiquement plus correct pour les dirigeants qu'une fermeture pour raisons économiques. Reste plus de 750 salariés sur le carreau... Combien de vies brisées, de personnes qui glisseront progressivement dans la pauvreté, de divorces, de suicides?
jeudi 21 juillet 2005
Si vous passez du côté de Notre-Dame et du Pont-au-Double, vous verrez certainement des adeptes du roller ou du quad se livrer à quelques acrobaties...
Frétillou est revenue toute bronzée du week-end prolongé du 14 juillet. Elle est arrivée fort tard cette nuit à cause d’une alerte à la bombe à la gare de Saint-Charles. Cette attente stressante en pleine cagnard dans la poussière fut pénible. Elle a carrément déclaré, ce qui ne manque pas de sel, qu’elle était une victime collatérale des attentats de Londres, et que la SNCF devrait la rembourser pour les 2 heures de retard. « Un scandale ! Certes, c’est la sécurité mais quand même ! Faut pas pousser, d’autant que la clim ne fonctionnait pas, quel calvaire ! » Nous compatîmes. Ereintée avant de travailler, ce n’est pas ainsi que notre chère collègue aspirait affronter cette grande journée.
lundi 18 juillet 2005
Houla, je sens que cette semaine va être longue et difficile, sans évoquer les effets de la canicule... Avec les collègues, on parlait de la semaine de trois jours ouvrés ... qui nous convient parfaitement. Elle permet de travailler, donc de "gagner notre vie" et d'occuper agréablement la moitié de notre vie hebdomadaire... Bref, ce n'est pas une existence de rentier mais avec ce temps libre... Et puis, avec une telle organisation du travail, on pourrait même embaucher des chômeurs... Mais là, on tombe dans l'utopie, surtout depuis que nous sommes dans ce quinquennat... Alors, en voyant ce panneau, nous nous sommes dits que nous entrerons, ces jours-ci, dans le bureau à une vitesse très modérée...
dimanche 17 juillet 2005
C'est l'année du Brésil et nos pas perdus nous conduisent ici. Quelle ironie! Franchement, nous ne savons pas trop quoi penser de ces années du "ceci ou de cela". Certes, elles permettent de découvrir un peuple, son histoire, sa culture et ses éventuels problèmes, mais cela demeure de l'événementiel. Une manifestation qui donne un sujet facile à traîter aux médias. Ceux-ci s'arrêtent généralement à décrire les préparatifs et le déroulement de telle fête plutôt que d'aller au fond des choses. Et puis, un événement chasse l'autre.. Le Brésil sera remplacé dans quelques mois par l'année du "bidule", et nos concitoyens n'auront rien appris de plus sur ce pays . Se souviendront-ils que 2005 était l'année du...? Brésil? Et pendant ce temps-là, il y aura toujours des favelas, des gens qui crêvent la faim, des gosses des rues, et du trafic d'organes... Bonne chance Lula !
Dans le cadre de la réorganisation des services qui sera effective en septembre, Madame Benot, l’adjointe du directeur avait organisé un pot de convivialité, entre les collègues de l’étage et les nouveaux arrivants. Une semaine auparavant, nous avions découvert un joli petit carton d’invitation. Comme par hasard, le sujet n’avait jamais été abordé avant le jour J et l’heure H. Quand à 11h30, nous nous apprêtâmes à rejoindre cette petite fête, Frétillou commença à s’agiter.
_Quel pot, quelle invitation ? _Tu n’as pas reçu d’invitation ? _Bin, non ! _Tu n'aurais pas posé le carton quelque part par inadvertance ?
Frétillou se mit alors à passer au peigne fin les dossiers entassés sur son bureau, et à regarder dans ses tiroirs. En vain. Avant de partir, nous la vîmes courir dans le couloir, demander aux uns et aux autres s’ils étaient conviés…
Cette petite fête fut bien sympathique. Jus de fruits, champagne, petits fours à gogo, discussions sur le boulot, derniers potins et divers sujets annexes. Les nouveaux semblent sympas. On aimerait que toutes les matinées ouvrées s’achèvent ainsi. Bien entendu, le déjeuner fut assez léger…
A notre retour, à 14 heures, l’amie Frétillou faisait la gueule. Elle commença à exprimer son mécontentement et son souhait de quitter l’étage, le plus rapidement possible. Avant septembre. Déjà qu’elle n’appréciait plus l’ambiance, trop lourde à son goût, mais là : trop c’est trop ! Une véritable l’humiliation !
Une demie heure plus tard, l’adjointe du directeur vint dans notre bureau et lui demanda pourquoi elle n’était pas venue au pot… Frétillou lui dit sans détours ce qu’elle avait sur le cœur. Madame Benot sembla tomber des nues et lui expliqua qu’il y avait eu certainement un petit dysfonctionnement, et qu’elle aurait du venir. Pour la consoler, elle lui apporta les quelques petits fours qui restaient…
Cette délicate attention ne lui fit pas digérer l'affront. Non seulement, elle n’avait pas retrouvé le sourire, mais elle nous bombarda d’invectives ! On lui avait sans doute volé son carton d’invitation. Seul cet acte méprisable expliquait notre silence. Elle était victime d’un complot ! Devant pareilles allégations, nous réfutâmes tout en bloc, et ne fûmes pas loin de lui avouer que sa présence nous manquait, tant nous aimons la voir frétiller dans ces moments mondains. Enfin, le travail reprit ses droits, et l’on en resta là.
Evidemment, nous pensâmes légitimement que le lendemain serait un autre jour et la polémique, close ! Que nenni. Elle profitait de mes absences, me confia monsieur Cotte, pour remettre sur le tapis ce sujet hautement important ! Avouons que ce petit épisode, et ce qui s’en suivit, nous amusa un peu.. Nous savions qu’elle aimait les pots, mais insister à ce point, une semaine durant, et faire un tel cinéma…? Décidément le ridicule ne l’effraie pas.
samedi 16 juillet 2005
En visitant ce blog, vous avez sans doute vu des clichés d'œuvres éphémères qui apportent une touche de romantisme, d'humour ou de colère à notre environnement et qui embellissent les rues parfois grises de Paris. Cette nouvelle rubrique "l'art rue" les regroupe. (cette rubrique a depuis volé en éclats...)
vendredi 15 juillet 2005
jeudi 14 juillet 2005
Messageries de la rue Pajol
mercredi 13 juillet 2005
Depuis 2002, dans le monde entier, on a dépensé trois fois plus d'argent chaque année pour des implants mammaires et du viagra que pour la recherche contre la maladie d'Alzheimer. On peut donc dire que dans 30 ans, il y aura un très grand nombre de personnes avec de gros seins et de superbes érections, mais incapables de se rappeler à quoi ça sert ! (reçu ce matin)
des pas perdus
13-07-2005
De temps en temps, nous aimons ouvrir une œuvre de Hermann Hesse. Ce fut d'ailleurs loin d'être évident car nous commençâmes par "le loup des steppes", et faillîmes le fermer avant de l'avoir lu entièrement, tant ce roman est fort, voire violent.
mardi 12 juillet 2005
C'est peu de dire que ce film argentin est excellent. L'histoire banale d'un homme ordinaire qui va dénoncer la politique de sa compagnie, après avoir avalé de nombreuses couleuvres. Une société ambitieuse qui ne pense qu'à se développer au détriment de la sécurité. On accompagne ce pilote de ligne qui lutte avec sa conscience jusqu'au jour où il va craquer et s'engager dans la lutte. Un film beau, rare et pudique, sans images ni dialogues inutiles qu'il faut absolument voir. Digne des meilleurs Ken Loach.
lundi 11 juillet 2005
vendredi 8 juillet 2005
Rue Riquet côté 19ème.
jeudi 7 juillet 2005
A force de les entendre nous raconter que les JO en 2012 seraient à Paris, nous faillîmes les croire... Prestige de la France Moossieur, et de Paris! Paris par-ci, Paris par-là, Paris pardi ! Et que l'on entende la marseillaise, et que les drapeaux tricolores flottent au vent... Les JO allaient tout résoudre ou presque... La garantie des investissements. Des profits certains. Des créations d'emplois à gogo... Rien de tel que l'olympisme... Surtout l'esprit...
mercredi 6 juillet 2005
mardi 5 juillet 2005
Obey
lundi 4 juillet 2005
L'autre matin, en attendant le 65, certains ont dû être surpris en me voyant sortir mon numérique et photographier un poteau.
dimanche 3 juillet 2005
samedi 2 juillet 2005
Heureusement son téléphone a retenti fort à propos. On en saura plus quand elle nous fera admirer son album de photos... Toujours un grand moment. Le silence momentanément installé, je pus enfin m’attaquer au dossier, jeter quelques notes sur une feuille et comprendre la logique et la problématique de la chose. L’après-midi, je composais une petite note de deux pages qui dégraissait, simplifiait et expliquait les enjeux. Avant de partir, je pissais ma lettre aux services concernés.
vendredi 1 juillet 2005