janvier 2016

On vit une époque formidable. Le législateur n'en finit pas de modifier des lois à peine votées ou imposées au forceps du 49-3 !

L'homme a la mémoire d'un poisson rouge comme sur une toile de Chagall, aussi étais-je loin de me douter que je tomberais sur le mur de la rue Germaine Tailleferre en sortant de la Philharmonie, le blockhaus de Jean Nouvel qui ressemble à ses aînés du mur de l'Atlantique....

« Son baratin se fondait sur la technique des questions-réponses. "Avez-vous des difficultés à faire des enfants ? Votre hathiyar rechigne-t-il à se dresser ? Dort-il et oublie-t-il de se réveiller ? " Sa baguette retomba tristement. "N'ayez crainte, il y a un traitement ! Comme un soldat au garde-à-vous, il se tiendra ! Un, deux, trois - boum !" Sa baguette bondit. (...) »

La légende raconte que le Général de Gaulle aurait déclaré ceci en pensant à Pétain :

« La vieillesse est un naufrage. »

Sur le front social, petite victoire. CGT, FO et Solidaires qui représentent plus de 50 % des salariés de la FNAC ont refusé de signer l'accord sur le travail dominical et le travail de nuit.

Le billet Street Art

« J'appelle balianophobie un mélange de peur et de haine envers le "jeune-de-banlieue". Tel qu'il est haï et craint par les balianophobes, le "jeune-de-banlieue", c'est en fait la quintessence de trois figures elles-mêmes profondément haïes et craintes par les classes dominantes françaises : le pauvre, le jeune, et le musulman (c'est-à-dire, sous le vocabulaire pseudo-culturel, l'Arabe). Contrairement à ce que pourrait laisser croire cette expression, ce dernier ne correspond pas à la réalité : la population âgée de 13 à 30 ans qui vit dans les territoires urbains périphériques pauvres. »

Les médias dominants semblent avoir quelques sueurs froides quant à l'issue des négociations portant sur le travail dominical dans certaines enseignes.

On les croise parfois, souvent en couple, immobiles et heureux sous leur pépin, comme un petit coin de paradis...

Après lecture du manifeste de Cohn-Bendit et de Piketti, et du billet de l'ami des Echos de la gauchosphère, j'ai pensé faire le mort...

En attendant la prochaine offensive patronale sur le front du travail dominical, l'actualité est d'une rare pauvreté.

Au loin des visages et des silhouettes féminines, et au près des mots, des visages et des objets...

En ces jours, il n'est pas inutile de lire ou de relire Vladimir Jankélévitch.

En cette période de fêtes de fin et de début d'année, les "grands" médias qui vivent grâce aux généreuses subventions de l'Etat se réjouissent de la banalisation du travail dominical.

Quand la marée de l'ultralibéralisme rencontre celle du pétainisme relooké