Dimanche soir, la social-démocratie européenne a enregistré une nouvelle défaite cinglante, cette fois-ci au Portugal. A priori, les classes populaires et moyennes, frappées de plein fouet par le néo-libéralisme omnipotent, sont conscientes qu'entre une droite néo-libérale et une gauche social-libérale, à quelques détails près, la politique sera identique :
« Pourquoi j'irai voter ? Tout le monde sait bien que rien n'aura changé lundi. L'austérité, l'austérité… on nous en rabat les oreilles. C'est déjà difficile, et cela ne va pas s'arranger ! »