mars 2015

Mine de rien, cela fait maintenant 10 ans que je tiens des pas perdus. Voire plus, parce qu'au départ, ce n'était que quelques images postées sur la toile accompagnées de textes, puis un blog.

J'en connais qui lundi matin, une fois les cartons remplis, vont devoir s'adapter.

Ces photos du mur de la rue Orderner entre Marcadet-Poissonniers et Marx Dormy datent d'octobre 2014, soit à peine 4 mois après mon précédent passage, le temps pour certains artistes de Street Art de laisser quelques traces...

Que dire de plus après le 1er tour des départementales ? Finalement, tout le monde est content. Même le Front de gauche qui obtient près de 10 % des voix dans des configurations locales traditionnelles ou inédites avec des binômes refusant de cautionner la politique austéritaire de Hollande et Valls. Le FN grimpe, l'UMP aussi, la droite dure, voire extrême est majoritaire en ce pays : brillant résultat du hollandisme !

Après ce nouveau succès électoral où il obtenu près de 25 % et déjà 8 élus (contre 1 seul en 2011), le FN tient à adresser ses plus fraternels remerciements aux organisations et corporations suivantes :

Voter pour qui et pour quoi ou ne pas voter en ce jour ?

Vous étonnerai-je, si je vous dis qu'il y a de drôles d'oiseaux à Paris ?

« Tout ce que je savais, c’est que quelque chose ne tournait pas rond chez moi. Quelque chose s’était défait, dévissé ou bien cassé à l’intérieur de mon corps. Quelque chose de physiologique, de psychologique ou peut-être de neurologique, un petit vaisseau sanguin qui aurait claqué ou qui se serait bouché, une synapse du cerveau qui aurait explosé, ou alors un changement chimique essentiel qui se serait produit dans le sombre tréfonds de mon corps ou de mon esprit, je n’en avais aucune idée. Tout ce que je savais avec certitude, c’était que la capacité à l’ébriété avait disparu de mon existence. »

Si les salarié-e-s se suicidaient, cela faciliterait la vie du patronat, surtout en période de réduction des effectifs. Vous ne pensez pas ?

Habitant à Paris, je ne suis pas directement concerné par les élections dites départementales.

Dans le délire pro-américain et anti-russe acte qui caractérise la scène politico-médiatique actuelle, je précise que le titre du présent billet est un hommage à un célèbre chef d’œuvre de la littérature russe qui n'a aucune signification politique ou géopolitique.

Ceci étant dit...

Comme l'avait soufflé un éminent confrère, pour remonter l'audience d'un blog et surfer sur les sommets de la blogosphère, point besoin d'analyses politiques de haute volée comme c'est de coutume en ces lieux, de scoops sensationnels, de notes invitant à la lecture, de musique de dancefloor comme le fait systématiquement l'ami Lou, de référencement à des sites spécialisés ou de pages de Q, mais quelques chats suffisent... Succès inouï assuré !

« L’oubli, dis-je, fait sans doute partie de notre vie autant que le souvenir. Nous sommes tous amnésiques. »

Ne compte pas lire ici un article complaisant sur le Front national, Marine et toute la famille Le Pen.

« La lutte des sexes n'a de sens que par la lutte des classes. »

La première fois, je ne connaissais pas le nom de l'auteur - duo- de ces traces et courbes noires, liées et déliées, assez discrètes et rares, qui décorent les murs et les gouttières. Et parfois, s'exposent en galerie...

Après mon précédent billet sur le double scandale de LuxLeaks, il n'est pas inutile de lire quelques citations extraites d'un article de Jean-François Gayraud, haut fonctionnaire de police et auteur du nouveau capitalisme criminel, pour appréhender la nature de notre système politico-économique :

A titre liminaire et à toutes fins utiles, voici la définition de la démocratie :

« régime politique dans lequel le peuple a le pouvoir »

Dites-moi ma bonne dame, un atelier de théâtre le dimanche ?