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mercredi 31 octobre 2012

Le « socialisme (du) réel »

La langue de bois est une expression populaire et péjorative qui signifie qu'un-e politicien-ne débite un discours convenu et banal pour éviter de délivrer un avis personnel et sincère, voire original.

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mardi 30 octobre 2012

Exégèse du Désir

Le conseil supérieur de l'internet civilisé créé par Sarkozy et amélioré par Hollande ordonne au webmaster de publier la leçon, ci-dessous, conformément aux dispositions du décret relatif à la liberté d'expression et d'information dans l'internet civilisé :

Chers élèves, dans le cadre du programme au baccalauréat, je vous demande d'étudier avec attention le discours que prononçât le grand leader socialiste Harlem Désir, le dimanche 28 octobre 2012 à Toulouse. A la fin de chaque paragraphe, vous lirez une courte note explicative en caractères gras qui apporte des éléments indispensables - en particulier historiques - à la bonne compréhension d'un texte souvent lyrique qui navigue entre voeux pieux, répétitions, incantations, oublis et enfumages... Un beau morceau de langue de bois que nous vous conseillons de déguster lentement.

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vendredi 26 octobre 2012

portraits de femmes

En raison d'un évènement majeur demain, le billet du samedi, c'est maintenant ! Comme d'habitude, il contient plus d'images de notre cru que de mots. C'est un choix délibéré pour écouler notre production. Et partager. Parfois, on les retrouve ailleurs chez nos amis Babelouest, Lecridupeuple ou Libellus. Que les oubliés nous pardonnent.

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samedi 20 octobre 2012

imageries

Ici des images d'images de là-bas anonymes ou fameuses, posées et surexposées sur les murs de la ville... Regards croisés et décroisés : peut-être que certain-e-s, et surtout Lou qui nous a consacré un billet presque posthume auront leurs mots à dire...

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jeudi 18 octobre 2012

AAA, Audit Annulation Autre politique

Quotidiennement, les médias dominants justifient le remboursement de la dette et les sacrifices imposés aux peuples avec de lourdes allusions aux générations futures qui paieraient la facture de nos inconséquences présentes... parce que bien entendu le travailleur au RSA ou au SMIC, le fonctionnaire de base ou la retraitée à la pension incomplète font vivre au-dessus de ses moyens le pays ! D'autres ou les mêmes n'hésitent pas à ajouter quelques pincées de racisme quotidien pour désigner des boucs émissaires facilement plus identifiables...

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mardi 16 octobre 2012

Un homme jetable (Aude Walkers)

Il y a bien des années, nous avons lu Tête de Turc, ce formidable bouquin du journaliste Günter Wallraff qui avait changé d'identité, se maquillant même, pour vivre dans les mêmes conditions qu'un travailleur immigré en Allemagne. Il a pu décrire les boulots très ingrats et mal payés, l'absence de droits sociaux, le mépris social et racial.

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vendredi 5 octobre 2012

le social-libéralisme, c'est maintenant !

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L'autre jour, nous pensions être revenus en sarkozie en lisant cette annonce dans Le Monde :

« Les entreprises bénéficieraient d'un allègement du coût du travail d'une quarantaine de milliards d'euros, avec le basculement de cotisations employeurs sur un impôt plus large, la piste la plus sérieuse étant celle de la contribution sociale généralisée (CSG) ».

Baisser les charges sociales pour réduire le coût du travail est un axiome néo-libéral. Pour nos libéraux néo,socio ou écolo, le chômage, le manque de compétitivité des entreprises et in fine l'endettement public sont dus à des charges sociales trop élevées et au coût du travail exorbitant qui asphyxient l'entreprise et l'économie. De fausses affirmations qui ont la force de l'évidence (Les Echos et L'Expansion).

En critiquant cette mesure sarkoziste dans la limite des 140 signes sur Twitter, nous avons été vertement tancés :

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Par la suite, notre militant ou sympathisant a affirmé que la baisse du coût du travail sauverait des emplois dans l'artisanat, les coopératives et les PME. Pourquoi pas ? Mais, nous estimons que des mesures ciblées seraient plus efficaces économiquement et surtout plus justes socialement pour aider ces acteurs.

En effet, la mesure envisagée par le gouvernement Ayrault profitera essentiellement à l'oligarchie qui détient le capital. Les grandes entreprises ne créeront pas de nouveaux emplois, ni ne seront plus compétitives. Comme d'habitude, elle reverseront cette nouvelle manne à leurs dirigeants et à leurs actionnaires.

De plus, cette baisse du coût du travail accentuera davantage la répartition très inégalitaire des richesses au profit du Capital et au détriment du Travail comme l'ont si bien démontré Monique et Michel Pinçon-Charlot dans L'argent sans foi ni loi :

« Le prélèvement sur les fruits du "vrai" travail doit être financé par l'appauvrissement des "vrais" travailleurs. Il faut donc baisser le "coût" du travail, de ce qui est au principe de toute richesse, et réduire les déficits publics, c'est-à-dire rogner jusqu'à l'os la chair des services et des équipements qui permettaient une certaine redistribution de la richesse en faveur de ceux qui la produisent, jouer l'argent sur les tables de la finance permet aux parieurs de faire bombance sur le dos des classes dominées.».

C'est triste à pleurer alors que les socialistes et les environnementalistes ont tous les pouvoirs.

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Le PS a eu plus de 10 ans pour observer la "crise" et pour réfléchir à une politique alternative aux politiques austéritaires et inégalitaires qui ont été conduites par son prédécesseur et les gouvernements européens, et qui ont toutes échoué.

Et, pourtant, la bande austéritaire des Hollande, Ayrault et Duflot suit tête baissée la voie néo-libérale en préparant cette énième baisse du coût du travail après le plan de 30 milliards d'euros de rigueur budgétaire et l'imminente ratification du pacte budgétaire.

Sincèrement, nous espérons nous tromper, mais l'austérité favorisera la croissance... du chômage et de la dette publique contrairement aux objectifs affichés !

Et la régression sociale, probablement à l'issue de la conférence sociale sur «une meilleure sécurisation du travail». Belle trouvaille que cette formule "meilleure sécurisation du travail", digne de la novlangue libérale... N'annonce-telle pas un prochain accord minoritaire sur la flexibilité à outrance des salariés et à davantage d'insécurité sociale ?

jeudi 4 octobre 2012

Rosa blanca (B Traven)

« Pour ne pas donner aux prolétaires le goût des plaisirs et les inciter ainsi à réclamer des salaires toujours plus élevés et une part sur les bénéfices de l'exploitation, il faut persuader le public que le grand capitaliste qui, de l'avis des agitateurs, s'engraisse de la sueur du peuple, est un modèle de moralité, d'économie et que nul plus que lui ne respecte les lois. »

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