Il y a des livres qu'on achète ou qu'on emprunte sur un coup de coeur, sans réfléchir, rien qu'en lisant le titre. Pour beaucoup, Joe Strummer était l'archétype de l'artiste généreux et ouvert à toutes les cultures, proche du public et sensible à la question sociale. Un type qui ne s'est jamais pris pour une star, s'excusant lors de son retour sur scène avec les Mescaleros, après une éclipse d'une dizaine d'années, de ne pouvoir gratifier les fans, restés dans la salle de l'Elysée-Montmartre, d'un énième rappel en raison d'une extinction de voix.
Retour à la fiction. On lit, que dis-je, on dévore ce roman noir comme un thriller, en rythme et en mélodie puisque chaque chapitre porte le nom d'une chanson des Clash : "Police on my back", "Somebody got murdered", "Justice tonight", "Train in vain", "I fought the law", "Straight to hell", etc.