mai 2008

Des négociations entreprise par entreprise pour réglementer la durée du travail ?

Ça fait longtemps qu'on en parle, au moins depuis décembre dernier... Ici même...

Si je suis élu président de la République, je ferai voter dès l'été 2007 une loi qui interdira la pratique détestable des golden parachutes, parce que c'est contraire aux valeurs qui sont les miennes.( Réunion publique Marseille le 19/04/07)

Cette promesse s'est traduite dans la loi n° 2007-1223 du 21 août 2007 en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat dispose en son article 17 :

sont interdits les éléments de rémunération, indemnités et avantages (autrement dit les parachutes dorés) dont le bénéfice n'est pas subordonné au respect des conditions liées aux performances du bénéficiaire, appréciées au regard de celles de la société dont il préside le conseil d'administration ou exerce la direction générale ou la direction générale déléguée ... Aucun versement, de quelque nature que ce soit, ne peut intervenir avant que le conseil d'administration ne constate, lors ou après la cessation ou le changement effectif des fonctions, le respect des conditions prévues.

Comme dirait l'autre :

Mais c'est même extraordinaire cette histoire...

On en parlait justement à midi avec les collègues.

En remontant de la cantôche, petite vérification pour en avoir le cœur net : on nous refourguerait du bœuf chloré en provenance des states !

Républicain Espagnol réfugié en France, étudiant le jour à la Sorbonne, militant communiste et résistant du MOI la nuit, Jorge Semprun est déporté à Buchenwald. Dans son malheur, il a chance d'être dans l'un des seuls camps où les déportés politiques, notamment communistes, ont réussi à occuper au fil des mois les postes stratégiques.

Dans l'univers concentrationnaire, les nazis déléguaient un certain nombre de tâches aux déportés qu'ils sélectionnaient. L'organisation clandestine de Buchenwald a permis de sauver des militants communistes et des résistants en leur confiant des tâches moins ingrates.

C'est par le biais de ce réseau de résistance qui occupe les postes clés du camp, que Semprun apprend qu'une note de la Gestapo en provenance de Berlin s'intéresse à lui. Généralement de telles notes ne sont pas annonciatrices de bonnes nouvelles pour celui qui en est l'objet.

Blog 2 jours en jours fonctionne au ralenti avant de s'arrêter...

Notre omniprésident de la République du pouvoir d'achat vient de sortir une nouvelle annonce. L'intéressement, vous connaissez ?

Nous ?

• un peu
• beaucoup
• énormément
• passionnément
• à la folie
• pas du tout !

On se doute que cette mesurette ne changera pas énormément les choses pour bon nombre de salariés, à l'instar des marins-pécheurs...

Aussi, cela m'étonnerait que ça rembourse le surcout représenté par toutes les franchises médicales.

On appelle cette mesurette un effet d'annonce qui permet seulement au pensionnaire d'occuper le terrain médiatique et d'occulter l'inefficacité de sa politique...

Le milieu, comme le centre, c'est généralement l'extrême-droite.

A quelques semaines du pugilat congrès socialiste, il suffit de se rendre sur Cozop Left Blogs pour se rendre compte qu'ici et là, voire ici et là, les courants sont tellement forts que certains ont les symptômes d'une sacrée gueule de bois. Heureusement, des thérapies existent.

Delanoë avoue son libéralisme, Valls également et Royal (ne dit mot mais consent ?)..

On a beau remonter à l'essence du mot et aux Lumières, il n'y a tout de même pas à tortiller longtemps...

Ce récit est l'autobiographie de Peter Prosch (1744-1804) qui fut un des dernier bouffons des cours de l'Europe centrale avant l'avènement de l'empire autro-hongrois.

Dernier enfant d'une famille nombreuse du Tyrol, il sera marqué à vie par ses jeunes années de misère. Après le décès de son père, sa mère et ses frères reprennent la modeste ferme. Mais, l'expérience se révèle désastreuse et s'achève par les décès de son frère puis de sa mère.

Peter Prosch se retrouve orphelin et vagabond alors qu'il n'a pas atteint l'âge de dix ans. Il vit de petits boulots et de mendicité jusqu'à ce que la chance se présente à lui sous les traits d'un bienfaiteur...

La hausse du baril de pétrole frappe de plein fouet certaines professions. Les marins-pêcheurs en sont à leur 2ème mouvement depuis le début de l'année. Qu'ils fassent grève ou travaillent, le résultat est quasiment le même : ils ne gagnent rien.

Le ministre de l'agriculture et de la pêche tente en vain de désamorcer un conflit qui se radicalise, à tel point que le blocage des ports entraine une certaine pénurie de carburants dans quelques départements.

Le ministre de la pêche espère que son plan d'aide d'un montant de 310 millions d'euros sera accepté par Bruxelles :

"de très bonnes chances d'être approuvé".

Dans ce conflit, il convient de s'arrêter sur le ministre Michel Barnier.

En politique, les choses arrivent naturellement ou presque. Vous avez un problème ? Vous voulez faire bouger les lignes ?

Demandez un rapport sur n'importe quel sujet, faites-le présenter par quelqu'un capable d'interpréter à votre sauce les données. Votre homme passera pour un expert en la matière et sa parole vaudra parole d'Evangile ! Il ne lui restera plus qu'à présenter ses conclusions, rapport à l'appui, aux médias amis afin qu'il relayent la bonne parole et terminent le travail.

Celui qui osera contester ce document, ayant quasiment valeur scientifique, passera de facto pour un obscurantiste ou un idéologue rétrograde...

Bref, la machine sera lancée. Il n'y aura plus qu'à attendre. Un cas d'école !

Entendez-vous déjà dans les rédactions les conclusions hâtives sur le rapport relatif à l'ISF et aux délocalisations fiscales ?

Mardi matin sur France Inter, le sieur Sylvestre ouvre le bal des néo-libéraux en présentant le rapport Marini. La charge est lancée de très loin contre l'ISF et les impôts en général. Il parle d'hypocrisie, d'inefficacité, de nécessité de le supprimer, de pertes Kolossales !

C'est ensuite au tour du Figaro qui n'hésite pas à titrer :

ISF : 2,8 milliards d'euros délocalisés en 2006 .

La suite est à l'avenant :

Les «évadés» fiscaux de 2006 ont 54 ans en moyenne et ont emporté avec eux 2,8 milliards d'euros de capitaux au total. (...) Ces départs représentent au bas mot 18,6 milliards d'euros de base imposable.

Le Figaro s'interroge pour donner une once d'objectivité à son article :

Les mesures votées à l'été 2007 dans le cadre de la loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat vont-elles infléchir la tendance ?

Alors que l'UMP, le gouvernement Fillon et Sarkozy prennent leurs désirs pour la réalité en matière de plein emploi, il suffit de les écouter pour savoir que nous y sommes presque, les chômeurs manifestent leurs mécontentements.

Ce matin, France Inter nous informait, trop rapidement, que des rassemblements auraient lieu un partout en France contre l'offre "raisonnable" d'emploi, les sanctions et les radiations.

La France qui se lève tôt, pour reprendre un célèbre slogan électoral, a le moral au plus bas, à l'instar de son pouvoir d'achat. Même les quelques collègues qui s'étaient abandonnés à la logorrhée du travailler plus, après une terrible gueule de bois, ne sont plus les derniers à critiquer cette première année du quinquennat.

Mais ne nous laissons pas distraire par le contexte politique et revenons à l'unique et exclusif objet de cette trentième chronique bureaucratique : La Boite. Les cinq longs mois d'absence ne signifient aucunement que La Boite a déposé son bilan. Au contraire, l'activité est plus que soutenue malgré un contexte économique peu favorable, marqué au fer rouge par les effets délétères du krach boursier.

Qui refuserait un petit week-end au soleil ?

Nous déambulions entre les arênes et la maison carrée quand nous ouïmes beugler un galimatias incompréhensible...

Et puis, une bagnole a déboulé au ralenti dans la rue. Certes, nous aurions dû utiliser un autre verbe que débouler dans la mesure où le 4X4, certifié développement durable, roulait si lentement qu'on avait plutôt l'impression que c'était le décor qui venait à sa rencontre.

(XVIIème arrondissement)

Dimanche dernier, un visiteur a eu la gentillesse de nous adresser un texte de FO relatif au travail dominical.

Le titre est juste un peu exagéré, mais de circonstance. Quelques images prises entre la mairie du XVIIIème et Place Clichy à bord du bus...

Le Monde annonce que :

Le gouvernement promet 4 100 places supplémentaires pour l'accueil des autistes...

Après moult lectures et relectures, le quotidien du soir ne précise pas si le gouvernement, par la voix de sa ministre de la santé, a prévu une place pour un certain Monsieur Nicolas Sarkozy.

Ce patient qui réside au palais de l'Élysée, présente quelques symptômes de cette terrible affection.

Coupé du monde réel, vivant quasiment seul dans sa bulle bling bling, le sujet a parfois des réactions bizarres.

Ainsi hier, après la grève de la fonction publique, notre omniprésident a annoncé la généralisation du service minimum d'accueil à l'école.

Ces réactions ont tendance à être plus fréquentes. Il y a deux semaines, dès le début des négociations entre partenaires sociaux sur les retraites, le patient a annoncé que les 42 annuités n'étaient pas négociables !

En fait, depuis un an, l'Etat de Monsieur Nicolas Sarkozy se dégrade.

Rappelez-vous : en plein débat télévisé avec la candidate socialiste adverse, il annonçait qu'il irait faire quelque retraite pour prendre la dimension de ses nouvelles fonctions... Moins deux semaines plus tard, il croisait au large de Malte à bord d'un yatch...

De plus, le sujet est fort instable.

Il nous rabattait les oreilles avec Cécilia la femme de sa vie et puis, se mariait avec Carla.

Il filait le parfait amour avec Fillon et 6 mois plus tard, il cherche un autre lièvre pour ses joggings !

Nos pas perdus comptent sur l'indépendance des députés UMP et Nouveau Centre pour demander qu'une place soit réservée à notre président.

Internet représente un formidable espace de libertés pour communiquer, échanger, partager, se rencontrer, jouer, consommer...

Mais, c'est également un lieu où l'on peut apprendre beaucoup sur ses utilisateurs.

Attention demain aux preneurs d'otages

Peu d'entre vous y échapperont

Ce sont les pires qui existent.

Votre voisin ou votre collègue de bureau

Ce sont les plus dangereux

Ils sont anonymes

Ils partagent votre quotidien

Ils se fondent dans la masse

Ils sont partout

Certain-e-s sont sans-papiers

Bonne surprise cet après-midi, le projet de loi sur les OGM a été rejeté...

Pourtant, les députés UMP et Nouveau centre disposent d'une majorité confortable à l'assemblée nationale.Le projet de loi ne fait pas l'unanimité à droite entre les anti OGM peu nombreux et autres. Les uns estiment qu'il "dénature" l'esprit du grenelle de l'environnement, les autres jugent ce texte trop sévère contre les OGM.

Ce soir, le sémillant président du groupe parlementaire UMP faisait plutôt la gueule. Invité au JT de Cavadas, il n'a cessé de répéter :

J'assume devant le président. J'assume mes responsabilités devant les Français..., j'assume, j'assume"

Alors, Jean-François, vous allez démissionner de la présidence du groupe UMP ?

Non.

Vous allez abandonner votre mandat de député ?

Non.

Démissionner de tous vos mandats et consacrer votre temps professionnel à votre nouveau métier d'avocat ?

Non.

Mais, alors que voulez-vous dire par "j'assume" ?

Heu...

Copé disait "J'assume, j'assume...". On aurait dit un remake du Bourgeois gentilhomme avec ce ridicule monsieur Jourdain répétant une nouvelle expression, tout en ne sachant le sens de ses propos...

Copé avait promis de ne plus parler la langue de bois : belle réussite !

N'ayez jamais confiance en un chef, quel qu'il soit, quelles que soient ses promesses, d'où qu'il vienne. (la révolte des pendus)

Manuel Valls a commis un livre que nous n'avons pas lu... En ces temps de pouvoir d'achat faiblard, et puis... Ce bouquin ressemble à une denrée très périssable. Il vaut mieux qu'il encombre la bibliothèque municipale que la nôtre...

De toute façon, est-ce bien nécessaire de le lire ? Les critiques et les interviews de l'auteur ont été si nombreuses que l'on cerne son message. L'intéressé a même un blog. Tous ces matériaux permettent de cerner les idées défendues par Valls.

L'idée de départ de son bouquin est séduisante : mettre en conformité les idées défendues par le PS avec la pratique du pouvoir, pour éviter de rééditer un tête à queue comme celui de la période 1982-83. A l'époque, la gauche passa de la relance keynésienne à une politique monétariste, et serra la ceinture au niveau des mesures sociales.

(au hasard d'un transport en bus 95)

Marc nous informe du lancement d'une pétition adressée aux syndicats :

Nous salariés du public et du privé, demandons que soit en préalable régularisées ces importantes questions, avant toute nouvelle réforme équitable des retraites.

1/ Sur les recettes exonérées, visées par la Cour des Comptes :

- La taxation immédiate des stock-options, qui, selon les termes du dernier rapport constituent "bien un revenu lié au travail, donc normalement taxable", qui ont ainsi entraîné une "perte de recette aux alentours de 3 milliards d'euros" ( année 2005). Ce rapport de la Cour des Comptes précise que : les 100 premiers bénéficiaires devaient toucher chacun une plus-value de plus de 500.000 euros et les 50 premiers de plus de 10 millions d'euros. (gagner plus...sans travailler...)

C'est sadi en sarkoland, généralement propice aux pipoles. Voici Gala à Paris Match... Non et non !

Nous ne céderons pas à la facilité de proposer un billet, style "riches et célèbres"... Bien que...

Nous parlerons de ce livre au présent, tant il symbolise la vie. Une vie assassinée arbitrairement et brutalement et pourtant, ces pages accomplissent, le mot est mal choisi, le miracle de redonner vie à Hélène Berr (1921 - avril 1945), une brillante étudiante parisienne, agrégative d'anglais.

Son journal débute le 7 avril 1942, quelques semaines avant l'obligation du port de l'étoile jaune. Les premières pages peuvent paraitre au lecteur bien insouciantes, n'évoquant quasiment pas l'Occupation. Hélène Berr nous conte une vie heureuse, pleine, intéressante, celle d'une jeune femme qui s'ouvre à l'amour, qui est passionnée par ses activités estudiantines et musicales, son bénévolat à la bibliothèque de la Sorbonne, qui dévoile ses sentiments par rapport aux siens, qui narre ses weekends à la campagne...

Et puis, le 29 juin 1942, elle évoque incidemment, quasiment de manière anecdotique, l'étoile jaune, ce qui pour le lecteur, avec les connaissances actuelles, est incroyable. Mais au fil des pages, à mesure que les mesures antisémites et la pression de l'occupant nazi s'intensifient, on découvre une Hélène Berr engagée pour libérer son père déporté à Drancy, sauver des enfants dont les parents ont été déportés. Une femme intelligente, clairvoyante, analysant parfaitement les ressorts de l'infernale machine qui broie des vies humaines, et très consciente du sort qui l'attend. Une femme d'action et de réflexion qui ne cède pas à la haine.

Le journal s'arrête le mardi 15 février 1944. Transférée avec sa famille à Drancy, déportée à Auschwitz puis à Bergen-Belsen, elle décédera en avril 1945, juste avant la libération du camp. Au cours de cette lecture, nous nous sommes souvent arrêtés pour lire et relire certaines phrases. Alors, pour inciter à lire ce journal et accessoirement terminer ce billet, plutôt que d'employer des superlatifs, nous proposons ces quelques citations de Hélène Berr :

Lundi dernier, nous évoquions dans un billet un certain malaise pour traiter une information.

A priori Arthénice semblait être victime d'une tentative d'intimidation, avec convocation chez le procureur, en raison des écrits publiés sur son blog.

Grâce aux informations apportées par David et Rébus, nous sommes en mesure de délivrer le fin mot de cette histoire.

La blogueuse a eu des "ennuis", non pas en raison de son blog, mais de sa bagnole, comme le confirme Rébus ici. Ecrire ou conduire, il faut choisir ! Même pas marrant.

En fait, elle affirme avoir conduit pendant 6 mois sans permis... De même qu'elle vient d'adresser une lettre au président de la République l'informant qu'elle ne paierait plus ses impôts...

Elle fait de la désobéissance civile. C'est son choix.

Après des années folles consacrées au rachat de journaux locaux, d'hebdomadaires ou de mensuels, Le Monde, La référence du journalisme, est dans un bien triste état.

L'ère expansionniste des Colombani et Minc, et Plenel s'est très mal terminée. L'actuelle direction gère les conséquences de cette période, ainsi que les dégats collatéraux... parmi lesquels 129 journalistes.

Selon l'actuelle direction, 129 journalistes doivent partir, volontairement ou non, sinon, le quotidien mettra la clef sous la porte ou ne sera plus ce qu'il demeure encore... C'est contre ce plan si social que les journalistes ont, pour la première fois dans l'histoire du quotidien, cessé le travail, à plusieurs reprises.

En rentrant du boulot, nous avons trouvé dans la salle des pas perdus, le document suivant :

Quel ne fut pas notre étonnement de recevoir pareil document puisque des pas perdus (tiens, un auto-lien ça fera peut-être monter le blog ?) gisent tel un cadavre aux fins fonds du classement des blogs wikio...

Dans la journée, nous avions lu ici et là de très intéressants articles consacrés à Arthénice, la blogueuse.

Un an déjà.

En ce jour de l'an 1 de la sarkozie, il nous a semblé intéressant de lire la presse, exclusivement celle qui est classée à droite .

Le Point de FOG parle de festival de repentance :

La fausse modestie, qui vaut toujours mieux que pas de modestie du tout, est une vieille ficelle, en politique.(...) Le mea culpa aussi plaît beaucoup. (...) La semaine dernière, le chef de l'Etat et son Premier ministre s'y sont livrés tour à tour.

Se lâchant en peu, FOG écrit :

Il faut ensuite savoir en tirer les leçons.

C'est un peu maigre côté célébration, quasiment aigre...

Du côté de l'Express, version papier, c'est le grand silence.

La défense du repos dominical semble un combat d'arrière garde.

D'abord, les exceptions légales au repos semblent si nombreuses que le principe tend à devenir une exception.

Ensuite, au nom de la croissance économique, de la lutte contre le chômage et la baisse du pouvoir d'achat, ce principe semble aller à l'encontre des intérêts de nos concitoyens qui ont besoin de travailler plus pour vivre un peu mieux...

Aujourd'hui, on voudrait nous faire croire que la France irait mieux si l'on pouvait pousser le Caddie tous les jours. (Joseph Thouvenel de la CFTC)

En déambulant dans la grande salle des pas perdus, nous avons découvert un site qui vaut le détours : [le travail du dimanche |http://www.travail-dimanche.com/|fr].

Tiens, nous avons omis d'annoncer la sortie de la dernière version stable de Dotclear... A venir un petit billet pour saluer ce logiciel, libre et performant, développé par une bande de passionnés.

Serait-ce :

• la réforme de la Constitution ? Heu...

• l'évolution du travail ? Et bien...

• la concurrence dans la grande distribution ? Peut-être...

• la littérature, la peinture, la culture, le rock ? Eh...

Malgré les oppositions actuelles et historiques, les rancoeurs, les querelles de clochers et parfois les oppositions idéologiques, les syndicats manifesteront ensemble.

C'est une bonne nouvelle pour les salariés,les fonctionnaires et les précaires. Cette unité retrouvée symbolise la volonté commune de combattre efficacement la politique du gouvernement Fillon. Par les temps qui courent, ce n'est pas du luxe !

C'est sans doute également une mauvaise nouvelle. L'heure doit être bien grave. Les menaces qui pèsent sur le monde du travail doivent être telles que l'unité syndicale constitue l'un des derniers recours pour tenter de repousser les projets sur les retraites, la sécurité sociale, les hôpitaux, la fonction publique...

Espérons que cette unité n'est pas de façade et qu'elle marque le départ d'un front commun unitaire pour bloquer la politique néo-libérale initiée par Sarkozy.

Le défilé du 1er mai annonce de très prochaines manifestations et grèves, qui feront, espérons-le, reculer le gouvernement et le Medef.